mercredi, mai 15, 2024
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Au cœur d’un scandale dans l’affaire Kamerhe.

La Rawbank en voie d’être clouée dans les transactions mafieuses !

A l’exemple des institutions bancaires installées en Rd Congo dont l’aura se fait entendre à l’orée de la journée sur l’échiquier monétaire congolais,  la RAWBANK, une de meilleures banques qui s’active à devenir une banque prestigieuse de la Rd Congo en particulier et de la sous-région, serait un arbre qui cache la forêt. En effet, RAWBANK est citée grandement dans le procès 100 jours dans lequel, le Directeur du Cabinet du Chef de l’Etat est présenté comme la pièce maîtresse de ce procès,  et la RAWBANK comme institution financière ayant œuvré pour la facilitation du détournement des fonds à l’ordre de 47 millions de dollars Américains, pour la construction des logements sociaux dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du Président Félix Antoine Tshisekedi. Et pour preuve, RAWBANK aurait été accusée d’avoir payé en liquide des prestataires recommandés par le directeur de cabinet du Chef de l’Etat. Comme on le voit, RAWBANK serait sans doute, une banque servant d’intérêts privés par des moyens délictueux et illicites. Pour cette raison, RAWBANK mérite d’être sanctionnée pour facilitation des transactions en contravention de la réglementation bancaire et de change. 

Rappelons que pour réaliser son programme d’urgence pour les 100 premiers jours au pouvoir, Felix Tshisekedi, Chef de l’Etat, devait mobiliser et financer les travaux publics d’au moins 304 millions de dollars Américains. Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat, était l’ordonnateur des fonds publics qui devaient servir à financer les travaux de ce programme d’urgence.

Cependant, il était prévu dans le volet habitat la construction de 1500 logements sociaux dans cinq villes du pays, dont Kinshasa, Bukavu, Mbuji-Mayi, Kananga et Kongo-Central, à raison 300 maisons par ville. Le coût total de ce projet revenait à 57,6 millions de dollars.

Contre toute attente, la somme de 47 millions reçue en numéraires liquides par Samith Jammal, le patron de Samibo Congo Sarl et Husmal SARL, pour la construction des logements sociaux dans le cadre du programme de 100 jours du Président Felix Tshisekedi s’est fait malheureusement que la traçabilité de cet argent ne se justifierait pas dans le circuit.

Au cours de ces dernières années, différents scandales ont émaillé le secteur économique et financier. Ces événements, souvent la conséquence de dysfonctionnements importants, ont incité les régulateurs à renforcer leurs exigences dans le but d’une plus grande transparence et d’une réduction des risques systémiques, avec pour finalité une meilleure protection de la clientèle, et de l’environnement législatif et réglementaire dans lequel évolue le secteur bancaire.

Sur ce, la RAWBANK consciente des exigences réglementaires et déontologiques, mais surtout de pouvoir prouver à la Banque Centrale du Congo que l’ensemble des exigences attendues sur la règlementation et conformité sont effectivement mises en place et respectées.

Vu la robustesse de l’institution et son positionnement sur le marché bancaire de la Rd Congo, un tel scandale ne pouvait pas passer dans ces filets. Alors, il convient à présent d’analyser plus finement différentes catégories de risques de non-conformité auxquelles la Rawbank s’expose, en autres le risque de sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative ; la perte financière ; et l’atteinte à la réputation,

Pour pas de ce qui précède sur la loi réglementant le secteur bancaire, elle serait à la base du non-respect des lois édictées par l’autorité régulation qui est la Banque Centrale du Congo. Alors que l’affaire continue et dévoile de plus en plus ses secrets, le parquet aurait pu établir des faits incroyables, tant de violations des procédures bancaires que de marchés publics.

C’est-à-dire sans ambages que la Rawbank serait clouée de complicité de détournement des fonds publics destinés à financer les grands chantiers lancés par le Chef de l’Etat, et mériterait devant ce flou artistique de gestion,  une sanction de plus de 250 millions de dollars Américains, et qu’elle serait due en exécution de cette obligation qui permettrait à l’Etat de devenir actionnaire.

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