vendredi, avril 26, 2024
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PATRICK KATENGO MAFO, pour le chantier national de la jeunesse

Le président du forum national de la jeunesse (FNJ), Patrick Katengo Mafo, déterminé à favoriser l’entrepreneuriat en RDC, par l’accroissement de diverses activités des jeunes congolais. Ces activités se focalisent autour d’un programme ambitieux dénommé chantier national de la jeunesse, qui englobe l’ensemble d’actions à entreprendre, en vue d’éveiller la conscience des jeunes et les emmener au développement local et national. M. Patrick katengo s’exprime dans ce jeu de questions-réponses avec le magazine international RD Congo-Monde…

RD Congo-Monde : Depuis quand, êtes-vous à la tête de la plateforme FNJ ?

Patrick KATENGO : Je suis à la tête du Forum National de la Jeunesse depuis le 14 avril 2018, élu à Kinshasa par les mouvements et associations ainsi que les ligues des jeunes de partis politiques. J’étais en compétition avec mon ami Samy DIAKENDA du Kongo-Central, que je salue toujours le courage. Enfin, j’ai été élu par la majorité de membres qui composait cette Assemblée Générale.

Que pouvons-nous retenir du FNJ ?

Le Forum national de la jeunesse est une grande plateforme du pays qui réunit les jeunes de toutes tendances, et qui est légalisé par l’arrêté ministériel 056/MIN/JSK/2014 à l’époque du feu BANZA MUKALAY.

Le FNJ était créé par la détermination des chefs d’Etat et du gouvernement des Etats membres de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL), qui avaient compris, qu’il fallait mettre l’ensemble des engagements pris sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs en octobre 2017, notamment la nécessité de responsabiliser et d’impliquer la jeunesse dans la dynamique sociale, politique et économique de la CIRGL. Il y a eu un accord qui instituait le forum régional de la CIRGL, telqu’ adopté à Nairobi au KENYA en juillet 2014.

C’est après qu’en 2017, nous nous sommes dits qu’au-delà des textes et de l’arrêté, il fallait mettre en confiance les jeunes congolais en signant une charte qui devait être respectée par tous, pour pouvoir responsabiliser les jeunes à poser des actes républicains qui vont les valoriser.

Quelles sont les grandes actions menées de 2018 à ces jours ?

En 2018, nous nous sommes dit que nous devons procéder à un programme ambitieux autour desquelles devraient tourner nos actions en tant que Président national. C’est ainsi que nous avons lancé le chantier national de la jeunesse.

Nous avons compris que notre programme serait encore un chantier sur les plans mental et matériel. Il fallait donc, que les jeunes puissent s’approprier ce programme, qui va nous conduire à palper les réalités des activités des jeunes dans les provinces. Nous l’avions d’abord lancé à Kinshasa précisément à Kimbanseke, après, nous nous sommes allés dans le Kongo-central où nous avons financé les activités agricoles. Ensuite, c’était au tour des provinces du Kwango, Kwilu et Mai-Ndombe, où nous avons mené des actions pour éveiller la conscience des jeunes. De là, nous nous sommes rendus dans le Haut-Lomami, le Lualaba, le Tanganyika, le Haut-Katanga. Après, nous avons été du Kasaï, l’ancienne province de Kasaï-Occidental, Kananga et Tshikapa.

En 2019, nous avons lancé nos activités à Likasi, après, à Mbuji-Mayi où nous avons demandé aux jeunes de Kabinda de nous rejoindre, nous avons fait des actions de grande envergure, en soutenant les jeunes entrepreneurs par des financements et des formations. Lorsqu’un jeune manque la formation et l’information, il ne peut pas être compétitif. Et de là, nous sommes rentrés à Kinshasa, et nous avons menés quelques activités. Juste après, nous étions dans la province orientale, le Tshopo. Et les jeunes de Haut-Uélé, Bas-Uélé, Ituri et les autres, nous ont rejoints là-bas. Enfin, nous avons fait Kisangani, Goma, Maniema, en passant par le Sud-Kivu. Nous sommes revenus à Kinshasa, où nous préparons une grande activité à l’Equateur.

Combien des mouvements et associations des partis politiques ont déjà adhéré au FNJ ?

Nous avons 2007 mouvements et associations, y compris les ligues des jeunes de partis politiques.

Comment fonctionnez-vous sur le plan financier ?

A mon arrivée, nous avons identifié tous les jeunes entrepreneurs et avons créé la fédération des jeunes entrepreneurs du Congo, qui est une branche spécifique en matière de gestion d’entrepreneuriat des jeunes. Ces jeunes entrepreneurs cotisent pour l’action de la maison-mère, qui est le FNJ. Nous avons créé une autre plateforme au sein du FNJ, qui s’occupe des jeunes volontaires, qui travaillent pour le bénévolat. Il y a deux catégories de jeunes, ceux qui ont besoin de financement et ceux qui sont en capacité de financer.

Quelles sont les perspectives pour 2020 ?

Nous continuons notre chantier national de la jeunesse, qui poursuit son volet de recrutement et de sensibilisation sur le plan mental et matériel. Puisque quelque chose qui a été conçu sérieusement au niveau mental, produira des fruits sur le plan matériel.

Quelle est la durée de votre mandat ?

Mon mandat est de 3 ans renouvelable. Celui-ci s’achève en 2021. Si les jeunes me font confiance, je vais encore y retourner.

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