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La Maison de Miséricorde

 Le pasteur Trésor FAMBWAMI IKUMUNU 

Un  Serviteur de DIEU qui marche avec « l’ainsi dit l’Eternel »

La confiance en Dieu et Sa grâce sont les deux atouts dans le parcours chrétien et le ministère du pasteur Trésor. Plus encore, son affermissement dans la parole de Dieu à travers ses nombreuses formations acquises dans plusieurs pays ont fait de lui un serviteur de Dieu à l’écoute de son Maître ; ainsi dit Car, « en 1998, il reçoit Christ comme Seigneur et Sauveur par le canal du Pasteur Blaise NGOMA, et rejoindra l’église La VOIX QUI CRIE DANS LE DÉSERT dirigée par l’Apôtre Jean-Paul USSENY dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa.

En 2008, il rejoindra le Centre Missionnaire Philadelphie et y exercera tour à tour les tâches suivantes : président de la jeunesse (2012), Pasteur en charge de la jeunesse (2013-2016, date du dédoublement du CMP), Administrateur de l’église (de 2015-2016), Pasteur associé (de 2016-2022). Et par la grâce de Dieu, le pasteur Trésor FAMBWAMI IKUMUNU dirige depuis le 16 janvier 2022, la MAISON DE MISÉRICORDE, une extension du CENTRE MISSIONNAIRE PHILADELPHIE dans la commune de Ngaliema.

Le pasteur Trésor FAMBWAMI est également licencié en Droit International Public et en Relations Internationales à l’Université de Kinshasa.

Enfin, « quand on a une intelligence renouvelée, on ne se bat plus, on connaît la volonté de Dieu et on la vit… », C’est à travers cette phrase que l’Homme de Dieu se découvre dans cette interview accordée au Magazine International RD Congo-Monde.

Interview

RD Congo-Monde : On dit que vous avez accumulé un lot de formations acquises en dehors du pays. Les lecteurs aimeraient savoir, qui est le pasteur Trésor FAMBWAMI ?

C’est depuis le 16 janvier 2022 que Je suis titulaire de l’église « La Maison de Miséricorde », une extension du Centre Missionnaire Philadelphie à Ngaliema. Je suis marié à madame Sarah Kwerekwa Biragi et père de quatre enfants, dont deux filles et deux garçons.   

 Congolais de naissance, le pasteur Trésor FAMBWAMI est troisième d’une famille de cinq (5) enfants, né de monsieur BAMBWELO IKUMUNU FRANÇOIS, qui n’est plus et de Madame MPUNGI JOSÉPHINE.

Je suis détenteur d’un diplôme de licence en Droit International Public et Relations Internationales à l’université de Kinshasa.

Durant mon parcours chrétien et ministériel, J’ai fait plusieurs formations et études théologiques dont :

  • La formation sur les rêves et visions avec Anne Griffith (Jeunesse en mission/ Champagne, France) ;
  • La formation sur la grande histoire de Dieu et de la Bible en 2018 avec Aleck Kartwig (Jeunesse en mission/ Burtigny, Suisse) ;
  • La formation sur Ephésiens lors du 4ème Congrès avec Mission net à Offenburg/Allemagne (Décembre-Janvier 2015).
  • Et j’ai fait le pèlerinage en Israël avec Taylor Made Tours en 2014.

J’ai également participé :

  • À IGOC 2019 avec le pasteur Mattew Ashimolowo (Londres/ United Kingdom),
  • À l’atelier Honneur aux enfants avec Loom International/Jeunesse en Mission en 2016 (Burtigny/Suisse),
  • Et à Exponential 2018 « Made for more » (Orlando/Floride, USA).
  •  Actuellement, je poursuis mon Bachelor et master en théologie avec Hope Bible Institute/Canada, une extension de Mount Olive Institute and seminary (USA). Mais, en un mot je me définirais comme « un serviteur de Dieu ».

RD Congo-Monde : Parlez-nous des faits saillants ayant concouru à votre conversion.

Le jour de ma conversion était un jour comme les autres. C’était en 1998, Je revenais ce jour-là d’un match de football avec un poignet d’amis ; en direction de notre place habituelle de retrouvaille (croisement des avenues Kimbondo et Bukaka) dans la commune de Bandal. Et c’est là que maman Odette, une maman du quartier, nous interpelle et nous dit qu’au lieu d’être là à discuter sur des sujets sans intérêts, il nous serait mieux d’aller participer à la prière de la cellule de l’église « La voix qui crie dans le désert », qui se tenait justement dans sa parcelle. Alors, j’ai dû convaincre mes amis d’y aller par respect et aussi pour faire plaisir à la maman.

Nous avons donc assisté à notre première réunion dans cette cellule qui était dirigée à l’époque par le Berger Blaise NGOMA, actuellement Pasteur de l’église Tabernacle céleste à Bandal. Et c’était la première réunion d’une très grande série car ce jour-là, j’avais donné ma vie à Jésus et je suis devenu chrétien jusqu’à ce jour.

J’avais suivi le pasteur dans son église « la voix qui crie dans le désert » dirigé à l’époque par l’apôtre Jean Paul. Et c’est là que j’ai commencé mes premiers pas dans le Seigneur, d’abord en tant que simple fidèle, puis en tant que serviteur de Dieu.

Donc, je dirais que le grand fait qui m’a conduit à la conversion était l’invitation de cette dame ; et qui sans doute, était conduite par le Saint-Esprit, parce qu’elle nous avait invités avec insistance à prendre part à cette réunion de prière.

J’ose croire que maman Odette était guidée par l’Esprit de Dieu, comme qui dirait : que peu importe la méthode ou le canal que Dieu utilise ; le plus important est que l’objectif de Dieu soit atteint.

RD Congo-Monde : Nos investigations nous ont conduits à découvrir que vous êtes fondateur du ministère CEMAMI, c’est quoi exactement, et comment se porte-t-il à ce jour ?

Le Centre Evangélique Maison de Miséricorde (CEMAMI) est un ministère que j’ai fondé en 2007, à la suite d’une vision claire que j’avais reçue de la part de Dieu. La vision qui était basée sur Jean 5. Donc le Seigneur m’avait dit clairement de commencer un ministère, qui devrait réunir les gens pour leur parler de la part de Dieu et commencer à les former sur les choses de Dieu.

Le CEMAMI continue et existe jusqu’à ce jour. Il est actuellement dirigé par le Berger Nathan Mpona, qui est le troisième dirigeant qu’a connu le ministère. Et je tiens à signaler qu’en ce qui concerne le CEMAMI, Dieu m’avait simplement dit de commencer et non de perdurer en tant seul dirigeant. Et, je pense que dans l’optique de Dieu, le CEMAMI ne devrait pas être une église mais plutôt, un ministère car c’est cela la vision.

RD Congo-Monde : Partout où vous êtes passé durant votre parcours, des traces ont été marquées : dès l’école secondaire, en passant à l’église « la voix qui crie dans le désert », jusqu’à devenir titulaire de l’extension du Centre Missionnaire Philadelphie à Ngaliema, « La Maison de Miséricorde ». Parlerons-nous de la grâce ou dirons-nous que vous êtes toujours à la place qu’il faut ?

Je pense qu’il faut un texte biblique pour étayer ce que je compte dire ; nous sommes dans Éphésiens 4 :11-12, où l’apôtre Paul dit : « il a donné aux uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour la perfection des saints, en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ »

C’est vrai qu’il y a l’aspect que j’étais au bon endroit, à la bonne église et encadré par de bonnes personnes, mais je pense que le ministère est avant tout un don de Dieu, car être établi dans le ministère, soit comme pasteur, évangéliste ou même apôtre, ne relève pas nécessairement d’être au bon endroit, il faut un appel qui est accompagné bien sûr d’une grâce qui vient de Dieu.  

Et à ce sujet, je ne suis pas une exception. Donc, c’est Dieu qui m’a appelé et je pense que c’est une grâce et non une opportunité liée à un emplacement géographique.

RD Congo-Monde : Avez-vous rêvé d’être un jour titulaire d’une église et pourquoi ?

Rêver d’être titulaire d’une église ? Non, parce que si c’était le cas, j’aurais dès le départ fait des études théologiques. Moi, je voulais être médecin, raison pour laquelle après mes études secondaires à l’école BOKELEALE, je suis allé m’inscrire en biomédical à l’Unikin, pour commencer les études de médecine. 

Je n’ai pas calculé être pasteur, étant donné qu’il s’agit des affaires de Dieu.  Mais, depuis mon plus jeune âge, j’avais constaté que j’avais l’appel de Dieu, qu’il y avait en moi des manifestations, le fruit de l’appel de Dieu ; et cela a été confirmé par plusieurs serviteurs de Dieu, mais je tenais aussi à être médecin, donc être bi vocationnel, c’est-à-dire être dans le ministère et dans le séculier.

Donc aujourd’hui, être pasteur titulaire de l’église La Maison de Miséricorde est vraiment l’accomplissement de l’appel de Dieu en moi, et non un calcul personnel.

Le jour où j’ai su que j’allais être à ce poste, j’ai compris que cela impliquerait beaucoup de responsabilités, parce que diriger une église signifie que désormais Dieu vous tient responsable de votre gestion de son troupeau, de vos prédications, de vos enseignements, un peu comme Paul qui disait à Timothée son fils dans la foi : ce que tu as entendu de moi, confie-le à d’autres, garde le bon dépôt. Dans cette portion de l’écriture, j’aime le verbe « garder » qui signifie que le bon dépôt que tu as aujourd’hui doit être gardé intact jusqu’à la fin de l’évaluation.

Donc, il faut à la fois garder le dépôt qu’on a reçu mais aussi le confier à d’autres, car Dieu nous jugera plus sévèrement parce qu’il nous a confié son troupeau, et ce que j’ai dit est lié avec la dernière discussion qu’il y a eu entre Pierre et le Christ dans Jean 21 :15-17 : « 15 Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes agneaux. 16 Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis.  17 Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. »

Ce verset explique qu’aimer Christ signifie paître les brebis du Seigneur, car le ministère est fondé sur l’amour envers Christ.

Donc, tout Pasteur doit considérer les membres à sa charge comme étant les brebis du Seigneur, parce que nous ne sommes que des intendants, les gestionnaires, et un jour viendra où le Seigneur nous demandera des comptes sur la manière dont nous avons géré ses troupeaux.

RD Congo-Monde : Votre livre « Quatre dimensions de la grâce », sorti depuis février 2021, a été préfacé par les pasteurs Roland DALO et Daniel KAWATA. Pourquoi eux et pas d’autres ?

Déjà, sachez que Dieu faisant grâce, deux autres livres pourront être lancés l’année prochaine. L’un parlera « Des incontournables du processus avec Dieu ». Un livre qui sera préfacé par l’Apôtre Roland DALO, parce qu’il a écrit un livre avec un titre similaire et qui va dans le même sens du ministère. 

Et l’autre portera sur « Les quatre agents de la visitation de Dieu ». Pour ce dernier, sachez qu’il sera un commentaire biblique, selon l’évangile selon Marc 2 où je parlerai de la visitation qu’a connue le paralytique. A la place de la préface, il y aura juste un mot de l’auteur qui sera comme un avant-propos.

Et en ce qui concerne votre question sur la raison de mon choix de préface pour les deux hommes de Dieu, déjà pour l’apôtre Dalo, ça s’explique parce que c’est mon père spirituel, c’est lui qui m’a engendré dans le ministère, donc en tant que fils, je ne pouvais pas confier la bénédiction de mon premier ouvrage à quelqu’un d’autre.

Et pour ce qui est du Docteur Daniel KAWATA, c’est quelqu’un qui m’a beaucoup inspiré depuis longtemps, je l’avais découvert pendant ses interventions aux réunions « des outres neuves » organisé par l’église Mangembo où je fus fidèle.  Mais aussi à cause de ce qu’il est aujourd’hui dans le domaine de la littérature, l’écriture mais aussi académique. Vous êtes sans doute au courant qu’il est détenteur de cinq doctorats et il est recteur d’une grande université, « Leadership Academia University, LAU ».  Tout ceci pour dire qu’au-delà d’être pasteur, c’est quelqu’un qui est pour nous une vraie source d’inspiration en matière d’écriture et notre fierté.

RD Congo-Monde : D’où tirez-vous l’origine de cette appellation « Maison de Miséricorde »

J’ai eu un rêve un jour, dans lequel je voyais un grand bâtiment mais très vieux. Celui qui m’avait conduit à cet endroit m’a demandé de rester debout et de faire entrer les gens qui venaient, ils étaient tous presque malades, paralytiques, aveugles, et venaient avec un problème de santé. Avant d’entrer, je priais pour eux, ils étaient guéris. Et celui qui m’avait conduit, me dit : lève les yeux et regarde, ce faisant j’ai vu qu’il était clairement écrit sur le vieux bâtiment « Maison de Miséricorde ».  C’est après que je suis allé voir mon parrain Pasteur Grâce SUMBELA et mon père spirituel Apôtre Roland DALO et celui-ci me dira « Dieu veut que cet endroit soit un centre de guérison dans toutes les dimensions (spirituelle, physique et émotionnelle), puisque tu as vu la Maison de Miséricorde, tu vas le garder comme appellation de l’église. Tout en sachant que « Maison de Miséricorde » est le nom hébreu de Bethesda que nous avons dans Jean 5.

RD Congo-Monde : Pourriez-vous nous parler de la quintessence de la formation en cours que vous dispensez aux ouvriers en devenir.

La Maison de Miséricorde est une nouvelle église. Bien que nous soyons dans la logique de continuer la vision de CMP, nous sommes dans un nouveau terrain, et il n’y a pas que des ouvriers du CMP, on a surtout ceux qui viennent d’ici et là. C’est donc une œuvre nouvelle avec une nouvelle philosophie que Dieu m’a donnée.

  • Principalement, cette formation a pour but de parler de la vision que Dieu m’a donnée, parler de l’organisation du travail selon que le Seigneur me l’a inspirée ;
  • En théologie, il y a un terme très important avant même de parler des sujets tels que la théologie systématique, le Saint-Esprit ou Dieu ; il y a un terme dit « prolégomène » : qui signifie les choses dites d’abord, c’est-à-dire une introduction dans l’introduction. C’est là que l’on place des bases sur les choses prioritaires qu’il faut savoir.

Durant cette formation, j’ai parlé de 4 principes pour bâtir un ministère efficace.

RD Congo-Monde : « La Bible, le chrétien et la réalité des complots maléfiques », tel est le thème du premier séminaire que l’église enregistre. Quelle lecture faites-vous au sujet de ce thème ?

Vous allez certainement remarquer tout au long du séminaire que j’insiste sur la notion de l’équilibre (c’est l’un des concepts que j’aimerai renforcer à l’église). Il y a aujourd’hui deux tendances dans la considération du monde spirituel :

  1. Ceux qui disent que le monde spirituel est une fiction, ce n’est pas réel. Cette tendance va jusqu’à l’ignorance même de l’action de l’ennemi : « Satan n’existe pas, les démons sont une fiction » ;
  2. Une autre tendance, qui est tout aussi extrême, pense que Satan serait partout, qu’il serait ainsi omniprésent. Ici, l’on est trop conscient de la présence du diable.

La Bible nous demande de grandir dans la connaissance de Dieu. Et sans ignorer l’existence de l’ennemi, nous voulons garder la connaissance de Dieu.

L’équilibre veut que l’on n’ignore pas l’existence de Satan qui est notre adversaire. Les armes qu’il utilise sont réelles. C’est pourquoi, je parle de « la réalité des complots maléfiques » parce que la Bible en parle, ex : complot contre Paul.

Mais, nous ne devons pas non plus lui donner un plus grand accent. Nous devons savoir qu’il est là mais que Dieu le maîtrise.

Mieux vaut chasser le Diable là où il n’est pas, plutôt que de l’ignorer. Car Satan aime être ignoré pour bien agir.

Ephésien 4 dit : « Dans le combat spirituel, le diable ne vient pas physiquement, il utilise les ruses, les artifices — le même terme qu’a donné ruses, c’est là que je parle de complots — le diable peut utiliser tout un quartier général pour détruire la vie d’un chrétien ». Puisqu’il s’agit du monde spirituel, c’est spirituellement que Dieu nous le relève. La place du Saint Esprit est ainsi importante, mais aussi la place du discernement et de la prudence.

De l’autre côté, malgré la réalité de Satan et de ses complots, nous devons savoir qu’il a été vaincu par Christ. Satan n’est ni omniprésent, ni omnipotent ; seul Dieu l’est.

RD Congo-Monde : Avez-vous encore un mot à rajouter sur ce que vous nous avez dit ?

Eveiller la conscience de tout le monde à croire au temps dans lequel nous sommes, un temps très prophétique, un temps où vous voyez ce qui se passe tout autour de nous, du monde et dans la vie des églises.  Tout ceci nous prouve que le temps de la fin est arrivé et que bientôt le grand évènement que nous attendons arrive.  Que chacun de nous saisisse la miséricorde et la grâce de Dieu.

Ma prière est que tous vos lecteurs ne soient pas perdus et que tous parviennent à la connaissance du Christ. Et qu’ils donnent surtout leur vie au Seigneur Jésus.

Que Dieu vous bénisse !

NM

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