Après le décès tragique de l’agent de la police de circulation routière (PCR), un brigadier de 1ère classe, Kabeya Senda Fiston dans les circonstances floues qui ont même suscité une vive indignation dans la capitale congolaise, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a ordonné ce mardi une enquête en flagrance.
Des accusations de brutalité policière ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, alléguant que le policier aurait été victime de violences de la part des gardes du corps de la Première ministre, Judith Suminwa.
Une vidéo virale a alimenté ces accusations, montrant un agent de police anonyme affirmant que Kabeya Senda Fiston aurait été tué pour avoir intercepté le cortège de la Première ministre suite à une infraction routière.
Face à la gravité de ces accusations, le ministre de la Justice a ordonné à l’Auditeur Supérieur de la Gombe d’engager des poursuites en flagrance contre les auteurs de cet acte. La Police nationale congolaise (PNC) a également publié un communiqué pour contrer la désinformation et informer le public sur l’état de l’enquête. Le communiqué, signé par Mavungu Mangoma Julien, du Service d’information et de communication de la PNC, qualifie la vidéo virale de « désinformation » et appelle à la prudence.
La PNC a confirmé le décès du brigadier et a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de sa mort. L’enquête en cours sera cruciale pour établir les faits et rendre justice à la famille de Kabeya Senda Fiston.
Cette affaire met en lumière les tensions persistantes concernant les violences policières et l’impunité en République démocratique du Congo. Elle souligne la nécessité d’une réforme en profondeur des forces de l’ordre pour rétablir la confiance entre la police et la population.
Yasmine Alemwa Ibango