En République démocratique du Congo, l’heure de la rentrée des classes avait sonné depuis le 12 octobre 2020, après six mois de fermeture pour cause de coronavirus. Cette rentrée est basée sur fond de polémiques, des pressions mais surtout une sous la gratuité de l’enseignement primaire décrétée par le président Félix Tshisekedi.
Des millions d’enfants étaient attendus dans les écoles à travers le pays. Le « go » a été donné par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Willy Bakonga.
Et il avait souligné que la rentrée scolaire 2020-2021 a été lancé dans un contexte très compliqué et très difficile, car il y a des multiples défis à révéler. Tels que : la pandémie de coronavirus ; la gratuité de l’enseignement primaire, les écoles publiques qui connaissent un engouement sans précédent alors que les infrastructures sont insuffisantes.
Les autorités sont aussi sous pression des syndicats d’enseignants. Dans certaines écoles de Kinshasa par exemple, de mouvements de grève ont été déclenchés par les enseignants dès la rentrée des classes par ceux-là, communément appelés « Nouvelles Unités, NU », qui ne sont pas payés jusqu’ici, pour n’être pas immatriculés par l’Etat.
La rentrée était toutefois timide dans d’autres écoles, des parents évoquant leur impréparation matérielle sur fonds de crise économique. Pour tenter de faire baisser la tension, le gouvernement a promis de payer 58 000 enseignants avant fin octobre, or selon les syndicats des enseignants, il y aurait près de 100 000 autres enseignants des écoles secondaires non encore alignés à la paie.
N.M
