Les femmes entrepreneures congolaises réunies au sein de la « Plateforme des femmes entrepreneures de la République démocratique du Congo » ont élaboré un cahier des charges dans lequel sont énumérés les différents préalables pour l’épanouissement de l’entrepreneuriat féminin en RDC.
C’était au cours d’une cérémonie organisée le lundi 05 octobre à Kinshasa, que les femmes d’affaires de la RDC ont remis leur cahier des charges à la ministre d’Etat en charge du Genre, Famille et Enfant, Béatrice Lomeya
Ce cahier des charges que Béatrice Lomeya va remettre au président Tshisekedi, prend en compte plusieurs aspects, notamment de l’appui institutionnel pour leur permettre de fonctionner normalement ; l’inclusion financière ; l’incitation à la production locale et l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Au cours de la cérémonie, Béatrice Lomeya a souligné la nécessité de les appuyer pour relever les défis du non-financement des projets des femmes et s’engage à faire le suivi des recommandations pour que la femme soit réellement autonomisée.
Présent à cette cérémonie de remise, le ministre des Classes moyennes, petites et moyennes entreprises, Justin Kalumba Mwana Ngongo, a rassuré à ces femmes, que le chef de l’État et le gouvernement, sont déterminés à accompagner et promouvoir l’entrepreneuriat féminin à travers divers projets qui comportent des volets consacrés spécialement à l’entrepreneuriat féminin.
» Nous devons respecter les femmes qui se lèvent à 5 heures pour aller chercher le pain ou encore pour aller au champ« , a mentionné Justin Kalumba.
Il a aussi fait part à l’assistance du projet de financement de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes. Pour cela, a-t-il précisé, il faut une formation pour renforcer la capacité d’entreprendre. Ainsi, à dater de la prochaine année scolaire, il y aura un nouveau cours pour les classes de 6ième primaire, puis aux humanités, l’entrepreneuriat afin de permettre aux enfants de créer leurs emplois avant d’aller à l’université.
« Il faudra penser aussi au financement par les crédits et le capital ainsi que le contrat de marché pour savoir écouler leur production. Au moins 40% des PME doivent être portées par les femmes », a ajouté le ministre Justin Kalumba.
Présente aussi à ladite cérémonie, la ministre d’Etat en charge du GFE a fait comprendre, que les femmes entrepreneures jouent un rôle fondamental dans l’économie nationale, et a promis de veiller à la prise en compte de leurs préoccupations. Car, la femme congolaise a démontré qu’elle est le pilier de la nation.
Pour sa part, la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat en charge de la jeunesse et du genre, Chantal Yelu Mulop, s’est engagée à tout mettre en œuvre pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.
Enfin, la Secrétaire générale au ministère du Genre a déclaré que la femme constituait par leur dynamisme, une grande opportunité que les politiques nationales doivent exploiter pour favoriser l’égalité des sexes qui aurait de l’impact extraordinaire sur la croissance de l’économie nationale. Andrienne Binuana est convaincue que si les entrepreneurs de sexes ont les mêmes opportunités économiques, le pays va enregistrer des résultats considérables.
N.M
