mercredi, mai 15, 2024
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Fausses accusations contre les dirigeants de la société de transports au Congo « TRANSCO »

Certains médias et réseaux sociaux accusent malheureusement les dirigeants de Transco de dépenser abusivement le budget de la société pour enrichir ou financer des causes politiques. C’est le cas du Dg a.i  Blackson Bongi de la société Transco qui est accusé des torts et de travers avec l’ancien ministre des Transports et communications. 

Selon l’accusé de réception de la lettre référenciée N°0931/TRANSCO/DG/MK/2018 du 12 décembre du directeur général de Transco adressée à José Makila, portant sur l’autorisation d’un découvert  bancaire d’un montant de 910.000 USD, pour assurer le bon fonctionnement de Transco durant la période électorale et post-électorale. L’ex-ministre de transport José Makila avait donné son accord quant au découvert à solliciter auprès de la Rawbank. Mais, certains détracteurs pensent que ces fonds ont été dépensés pour sa campagne électorale et pour le propulser, et non pour mettre à la disposition de Transco. Par contre, ladite banque n’a jamais déboursé cette somme d’argent, et la société Transco n’a pas jusqu’à présent perçu ce crédit. Le fameux crédit, dont on parle ici, n’a jamais existé.

De même, les deux dirigeants sont accusés de détournement des frais de carburant des bus. D’après eux, en 2013, le montant alloué mensuellement par le gouvernement à la société Cobil était de 900 000 dollars pour plus de 400 bus en activité, alors que les bus Transco ne consommaient que 300 000 dollars. Toutefois, le gouvernement continue de verser la même somme pour le carburant.  Aujourd’hui, la société ne dispose que d’une centaine de bus.

Sur ces accusations, le directeur général de Transco, a réagi en disant que: « Le carburant est géré sur la base d’un contrat entre le gouvernement et Cobil (la société de distribution de produits pétroliers). On ne nous facture que ce qui est consommé. Transco ne gère pas les quantités physiques. L’Etat n’a jamais payé pour 500 bus, on paie les consommations réelles, les factures existent ».

Aussi les agents ont 6 mois d’arriérés de salaire et 14 mois de primes de performance, selon un agent qui parlait au nom du syndicat de Transco. Pour ce syndicaliste, les explications de la direction générale ne suffisent pas à expliquer la mauvaise santé financière de l’entreprise. Il dit avoir transmis deux mémorandums depuis un an au chef de l’État pour dénoncer des malversations, réclamant un audit sur la gestion de l’entreprise, et dit avoir subi des menaces et des intimidations.

Pourtant, « le Dg Andrew-John Bongi affirme de son côté ne pas reconnaître M. Makambo Libulia comme président de la délégation syndicale de son entreprise ». Le syndicat dit avoir contesté la révocation de ce dernier par Transco auprès de l’inspection du travail, estimant les raisons fallacieuses.

Comme on le constate, ces allégations n’ont aucun fondement, et ne sont que verbales, sans preuve. Dommage que, ces annonceurs d’alerte pensent qu’en dénonçant des fausses accusations contre les dirigeants, obtiendront si facilement le gain de cause, dès lors que ils ne connaissent rien de la gestion de l’entreprise.

Après multiples investigations, le magazine a relevé deux problèmes majeurs : premièrement, suite aux grands travaux lancés sur les voiries urbaines de Kinshasa, le routing anormal des bus a sensiblement baissé, pour expliquer que pour un bus qui quitte Masina jusqu’au boulevard du 30 juin, appelé à faire 11 tours par jour en raison de 43 minutes par  course, s’est retrouvé à ce jour à 4 tours la moyenne, soit une baisse de 40% de recettes. Deuxièmement, la crise sanitaire de la Covid-19 était aussi du nombre en raison de réduction de 20 passagers par bus.

Et pour résoudre ces problèmes, il s’avère impérieux de régler le problème de tarification par passager, la subvention équivalente à la perte des tarifs, et trouver des moyens nécessaires pour son exploitation.

La recapitalisation de l’entreprise avec des fonds frais inclue la réparation des bus pour dire qu’il y a de bons bus qui ont de petites pannes, le reconditionnement des bus, les dettes commerciales et sociales, et le renouvellement du charroi.

Selon les clauses de création de la société Transco, les pannes et la maintenance des bus devraient être assurées par l’Etat.

Au regard de cet acharnement, et surtout des allégations et autres diffamations portées contre les dirigeants de la société, dans l’intention malveillante de salir leur réputation, et surtout pour nuire au Dg de Transco. 

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