Documenté par les agents du bureau conjoint aux droits de l’homme qui s’étaient rendus sur place, les enquêteurs de l’ONU relèvent les représailles commises par le M23 après des affrontements avec des FDLR et des Mai-Mai.
Dans un communiqué d’Anne- Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, la France s’est dite « horrifiée par ces massacres » selon l’enquête de l’ONU. «Tout soutien extérieur au M23 doit cesser, ces actes ne peuvent rester impunis », a-t-elle signalé dans le communiqué.
Signalons que ce rapport de l’ONU a fait écho au Burkina Faso, un Journal quotidien s’interroge et constate si cette région orientale de la République Démocratique du Congo connaitra ou non « la paix un jour ». Ce quotidien déplore que la RDC soit de nouveau meurtrie et les populations du Nord-Kivu soient de nouveau frappées en représailles aux combats qui opposent les FARDC à cette rébellion créée et soutenue par son voisin qui ne peut plus se cacher.
Sur terrain, les Forces loyalistes de la République démocratique du Congo continuent à s’affronter contre les rebelles du M23 à l’arme lourde dans le territoire de Rutshuru.
Pierre Kabongu