Le phénomène ‘’brassage’’ est née d’un accord conclu à Sun City (Afrique du Sud) en 2003 après des longues négociations, considéré de façon à régler des conflits et à insérer des ex-rebelles dans l’armée de la RDC dans le souci de maintenir la paix, est revu comme une erreur réfutable pour le cas des rebelles de M23 à l’Est de la République Démocratique du Congo.
« Quand on parle de brassage, mixage, démobilisation, réinsertion, ça s’est fait dans une sorte de bric-à-brac qui ne peut pas produire une force cohérente » critique du professeur Jacques Djoli, Député national et spécialiste des questions sécuritaires.
Un fait qui a persisté pendant plus de 20 ans, toujours dans l’instabilité sécuritaire avec une armée infiltrée. Ce brassage a créé des rébellions à l’issu du mouvement politico-militaire, congrès national de pour la défense et le rassemblement Congolais pour la démocratie, tous appuyé par le Rwanda et le M23.
Signalons que beaucoup de chefs d’armée de la RDC ont été mis en prison, accusés de trahison et de tentative de coup d’état contre le président Félix Tshisekedi dans l’euphorie de reconstruire une armée meilleure.
Blessing.