La cour suprême des Etats-Unis, a refusé d’invalider hier jeudi 17 juin, la loi-phare « obamacare » de l’ex président Barack Obama portant sur l’assurance santé, laissant en place la couverture maladie de millions d’américains.
Cette décision a été prise par la majorité des juges, soit sept juges sur neuf, fondée sur un argument, selon lequel le Texas et les autres Etats républicains qui ont introduit des recours d’annuler cette loi n’était pas fondé. « Nous n’avons pas tranché la question de la validité de la loi, mais le Texas et les autres plaignants ne sont pas compétents pour la poser », a écrit le juge Stephen Breyer au nom de la majorité de ses collègues.
En effet, dans sa forme originelle, l’Obamacare obligeait tous les américains, même ceux en bonne santé, à souscrire une assurance sous peine de pénalités financières et contraignait les potentiels, quel que soit leur état de santé. S’alignant dans le mieux vaut prévenir que guérir. Cette couverture avait permis d’offrir une couverture maladie à 31 millions d’américains qui n’en avaient pas.
Les républicains ont toujours considéré l’obligation d’assurance comme un abus de pouvoir et avaient parvenu à l’abroger en 2017. A son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump avait tenté d’abroger cette loi mais cela avait abouti à l’échec.
Quant au nouveau président démocrate, Joe Biden, lui juge cruelle l’ultime tentative des républicains de supprimer une loi qui s’est avérée particulièrement utile pendant la pandémie de Covid-19. Comme quoi, la loi « Obama care » a énormément des probabilités, pour qu’elle soit validée.
