Le Président français, Emmanuel Macron a annoncé, ce vendredi, qu’un statut « mort pour le service de la République » serait créé pour les soignants décédés sur le front du Covid-19, une distinction comme il en existe pour les militaires ou membres de forces de l’ordre.
Il s’agit d’un statut spécifique destiné aux agents publics, notamment les soignants qui sont morts après avoir lutté contre le coronavirus dans des circonstances exceptionnelles. Leurs enfants pourront ainsi devenir des pupilles de la République, et bénéficier d’un soutien matériel et moral.
« Je souhaite que nous donnions à notre reconnaissance un ancrage solide dans la loi, que l’on accorde aux agents publics décédés dans des circonstances exceptionnelles au service du bien commun un statut spécifique, celui de mort pour le service de la République, qui permette à leurs fils, leurs filles de devenir des pupilles de la République, et bénéficier ainsi d’un soutien matériel et moral pour les aider à se relever », a annoncé le président français dans une vidéo postée sur Twitter.
Ce statut concernera par exemple ceux, qui, en pleine pandémie de Covid, prennent soin de la vie des autres, a expliqué le Chef de l’État, pour lequel sa création est « un acte de justice, de fraternité ».
En outre, la mention de la « mort pour le service de la République » rejoindra « mort pour la France » attribuée essentiellement aux militaires morts au combat, et « mort pour le service de la Nation », en reconnaissance aux personnels assurant des missions de sécurité et victimes d’une agression reconnue comme étant une agression contre la France, contre la Nation toute entière.
Également concernées, les situations récurrentes de décès en service dans des circonstances échappant aux dispositions normales du droit du travail (décès lors d’opérations de sauvetage ou de secours, accidents à l’entraînement pour les militaires…).
