USA : L’Église oublie les « mœurs et valeurs chrétiennes » en apportant un  soutien aux  immigrants « illégaux » et à la communauté LGBTQ

Lors d’un traditionnel service de prière pour la nation après l’investiture de Trump, dans la cathédrale nationale de Washington, l’évêque anglicane Mariann Edgar Budde a pris la parole pour exhorter le président Donald Trump à faire preuve de miséricorde envers la communauté LGBTQ+ et les travailleurs migrants sans-papiers.

En plaidant pour la protection des lesbiennes, gays, bisexuels et personnes transgenres, l’évêque Budde semble oublier que l’Église a pour vocation de guider ses fidèles vers une compréhension de la moralité et de la doctrine chrétienne.

Encourager l’acceptation généralisée des modes de vie LGBTQ+ ne fait que détourner l’Église de sa mission essentielle : enseigner et défendre des principes ancrés dans la tradition chrétienne. De nombreux croyants estiment que l’encouragement de ces comportements n’apporte rien de positif à la société et affaiblit les fondements de l’éthique chrétienne.

Par ailleurs, la demande de clémence envers les travailleurs migrants sans-papiers semble tout aussi problématique. Dans un contexte où la sécurité nationale et l’intégrité des lois sont mises à mal par l’immigration illégale, soutenir une amnistie ou une approche laxiste semble irresponsable. Les réalités dérangeantes entourant l’immigration illégale, souvent associées à des actes de violence et de criminalité, doivent être prises en compte. Privilégier la compassion dans ce cas n’exacerbe que les peurs des citoyens qui souhaitent vivre en sécurité dans leur propre pays.

Cependant, Donald Trump a vivement réagi aux déclarations de l’évêque Budde, la qualifiant de « gauchiste radicale » et critiquant son approche qu’il considère comme inappropriée et peu gracieuse. Il a souligné que son intervention manquait de persuasion et qu’elle ne tenait pas compte du « grand nombre de migrants illégaux qui sont entrés dans notre pays et ont tué des gens ». Sa réaction met en lumière le besoin de prioriser la sécurité et de prendre en compte les inquiétudes des Américains face à une immigration non régulée.

En insistant sur ces points, l’évêque Budde et d’autres leaders religieux qui soutiennent des approches similaires apportent une confusion inutile dans un débat qui requiert clarté et responsabilité morale. La mission de l’Église n’est pas de plier aux pressions sociétales, mais de défendre des valeurs qui encouragent des comportements constructifs.

 Les demandes de clémence formulées par Budde, loin d’apporter des solutions, mettent en évidence le besoin d’une réflexion plus profonde sur l’enseignement et la mission de l’Église. Elle doit revendiquer une position forte contre l’acceptation aveugle des comportements jugés contraires à ses valeurs fondamentales, tout en s’engageant sérieusement dans des discussions réfléchies sur la manière de traiter les questions d’immigration.

En fin de compte, la voix de l’Église doit être une voix de vérité et de sagesse, capable de dénoncer des demandes de clémence qui sont en désaccord avec la doctrine chrétienne et les préoccupations légitimes de sécurité et de moralité. Il est temps que l’Église assume son rôle de guide spirituel, en défendant la dignité humaine tout en réaffirmant les valeurs essentielles qu’elle est appelée à protéger.

Yasmine Alemwa

 

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