Lors de l’allocution du président américain Joe Biden du dimanche 19 mai à l’université Morehouse d’Atlanta, un événement inhabituel s’est produit, attirant ainsi l’attention des médias et du public.
En effet, pendant que le locataire de la Maison Blanche tenait son discours, un professeur a brandi le drapeau de la République démocratique du Congo (RDC) pour protester contre le génocide commis dans ce pays et dénoncer l’indifférence de la communauté internationale en la qualifiant « d’hypocrisie ».
Les membres de l’université Morehouse ont profité de l’occasion pour exprimer leur préoccupation concernant le génocide en cours en République démocratique du Congo ainsi que la question palestinienne.
Cet acte de protestation pacifique a été largement commenté par la presse américaine.
Cette manifestation s’est déroulée dans un contexte particulier, alors que les États-Unis se trouvent en pleine année électorale et dans un État clé, devant un bloc électoral clé. En effet, Morehouse est l’une des universités historiquement noires les plus célèbres du pays.
La protestation a également eu un impact médiatique important en offrant aux médias l’opportunité d’expliquer la situation dans l’est de la RDC aux téléspectateurs américains.
Cet événement soulève des questions importantes sur la politique étrangère américaine et la perception de celle-ci par certains segments de la population, ainsi que sur le rôle des institutions universitaires dans le débat public sur les questions mondiales.
Yasmine Alemwa
