Le candidat à la Présidentielle tunisienne, Ayachi Zemmal a été condamné mardi 1er octobre, à 12 ans de prison par la Chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis 2.
Cette décision qui prive également à Zemmal le droit de vote, a été rendue publique par le porte-parole du tribunal, Sami Semadhi, fait état de quatre peines de trois ans chacune, liées à des accusations de « falsification de parrainages » dans quatre affaires distinctes.
Cependant, cinq autres affaires le concernant ont été reportées, laissant planer un avenir incertain pour le candidat.
Dans un contexte politique actuellement tendu en Tunisie, cette condamnation s’inscrit comme un nouvel épisode entre les opposants et le président Kais Saied.
Cette démarche, perçue comme une tentative de confiscation du pouvoir par Saied, a suscité des critiques et des inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains.
Par ailleurs, l’équipe de défense de Zemmal, menée par l’avocat Abdessattar Messaoudi, prévoit d’explorer tous les recours légaux disponibles, y compris un éventuel recours devant la justice internationale.
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