Le président russe et Chef du Kremlin, Vladimir Poutine a récemment annoncé une révision de la doctrine nucléaire de la Russie, soulignant la nécessité de considérer toute agression contre son pays par une nation non-nucléaire, mais soutenue par une puissance nucléaire, comme une attaque conjointe.
Cette déclaration survient dans un contexte où l’Ukraine cherche à obtenir l’autorisation d’utiliser des missiles de longue portée contre la Russie, avec le soutien de ses alliés occidentaux.
Le dirigeant russe averti que tout lancement massif d’aéronefs, de missiles ou de drones contre le territoire russe pourrait entraîner une réponse nucléaire, soulignant la nécessité pour la Russie de rester vigilante face aux évolutions politiques et militaires actuelles qui présentent de nouvelles menaces et risques pour le pays et ses alliés.
Depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022, Vladimir Poutine a oscillé entre la fermeté et la prudence concernant l’utilisation potentielle de l’arme nucléaire. La doctrine nucléaire russe insiste sur un recours strictement défensif à l’arme atomique en cas d’attaque avec des armes de destruction massive ou en présence d’une agression conventionnelle mettant en péril l’existence de l’État.
Plus tôt, le Kremlin avait annoncé cette réunion sur la « dissuasion nucléaire ». La Russie a déployé au milieu de l’année dernière, des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, son plus proche allié, qui a également annoncé en mai un exercice synchronisé avec Moscou pour vérifier ses lanceurs d’armes nucléaires tactiques.
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