Ce vendredi 2 août, la nation congolaise se rassemble pour commémorer la journée nationale du GENOCOST, en souvenir des tragédies du génocide congolais à des fins économiques.
Sous la présidence de la Première ministre Judith Suminwa, représentante personnelle du Chef de l’État, la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, accueillera les cérémonies officielles, réunissant ministres, autorités locales, personnalités et partenaires gouvernementaux.
L’organisation de cet événement est confiée au Fonds national de réparation des victimes des guerres et des conflits (FONAREV). Selon ses responsables, cette journée vise à rendre hommage aux millions de Congolais décédés suite aux conflits armés qui ont endeuillé le pays ces dernières décennies.
L’objectif est de rappeler à l’opinion nationale et internationale les horreurs perpétrées, motivées principalement par l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC.
Dans un communiqué de presse, le FONAREV souligne la double symbolique de cette journée : rendre hommage aux victimes et plaider pour la reconnaissance officielle du génocide congolais.
Outre ces cérémonies formelles, les autorités se recueilleront notamment au cimetière des victimes de la guerre de six jours pour honorer ainsi la mémoire des disparus.
Cette journée revêt une importance capitale dans l’histoire du pays, rappelant les souffrances infligées et appelant à la justice pour les victimes, tout en sensibilisant à la nécessité de prévenir de telles atrocités à l’avenir.
Rd Congo-Monde mag