Dans chaque domaine de la vie humaine, la réussite exige d’efforts, de discipline et de détermination.
Ne faisant pas exception à cette évidence, la réussite aux Examens de fin d’études secondaires demande une bonne préparation scolaire. Si certains élèves ou candidats privilégient de se préparer loin de leurs collègues, nombreux sont ceux qui étudient, revoient les notes et se préparent en groupe, disent-ils, pour une réussite collective ». Cette option a été soutenue et défendue par un des candidats finalistes aux Exétats 2025, qui a reconnu l’importance de l’entraide dans leur parcours.
« On étudiait en groupe. Mes répétitions et les échanges avec mes amis m’ont boosté. Il reste trois jours. On doit encore forger dur comme des vrais hommes », a affirmé Nifa Lukusa Mukadi, élève finaliste du Collège John Mabuidi qui ne jure que d’une réussite brillante après proclamation des résultats par l’instance à titrer.

Au sujet de la récente décision du ministère de l’Education nationale autorisant les filles enceintes à continuer l’école, les avis sont partagés.
Pour Nifa Lukusa Mukadi, les écoles ne devraient pas fermer leurs portes aux candidates enceintes si les causes sont légitimes.
« L’école est un bon environnement. Elle permet d’éviter la dérive. Il ne faut pas abandonner les filles », a-t-il plaidé.
Par contre, l’élève Israel Lileka ne s’inscrit pas totalement dans cette logique.
Pour lui, être enceinte rend la concentration difficile. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas des contraintes, qu’il faille pour qu’une élève tomber enceinte.
« La majorité de nos amis n’ont pas eu la chance de fréquenter à cause de problèmes familiaux ou financiers. Si tu as cette chance, il ne faut pas la gaspiller. La crainte de Dieu a une influence positive sur l’avenir », a-t-il exhorté d’autres jeunes qui s’adonneraient aux antivaleurs.
Il convient de noter que les Exétats ne se limitent pas à des questionnaires ou à un diplôme. C’est un passage, un combat, un rêve en marche.
Yasmine Alemwa Ibango