mercredi, octobre 9, 2024
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RDC-Justice : Le Magistrat Edmond Isofa supplicié à tort par l’empire du mal !

Sous d’autres cieux, contrairement à ce qui se passe actuellement en République Démocratique du Congo, la justice est dite pour tous et tout le monde est égal devant la loi.

Incroyable, mais vrai !

Depuis quelques temps, l’actuel ministre congolais en charge de la justice et garde des sceaux, le ministre d’Etat, Constant Mutamba Tungunga et le syndicat autonome des magistrats se regardent en chiens de faïence.

Ce membre du gouvernement, le plus en vue, selon beaucoup de congolais, s’attaque à toutes les pratiques maffieuses qui ont rendu malade l’appareil judiciaire congolais.

Si Constant Mutamba tient donc à éradiquer les maux qui gangrènent jusqu’à la moelle épinière la justice congolaise, il y va à moins jusque-là avec toute son énergie sans excepté les magistrats véreux qui sont ou seront dans des réseaux mafieux avec leurs ramifications.

Par contre, les syndicalistes de magistrats dénoncent de leur côté, une campagne populiste et mensongère que l’actuel Ministre de la justice mènerait tambour battant pour les discréditer jusqu’à compromettre l’intégrité morale et physique.

Dans ce bras de fer, le premier Substitut du Procureur général Edmond Isofa Nkanga, président du syndicat automne des magistrats du Congo n’a jamais émis une opinion contraire aux réformes engagées par le ministre d’Etat en charge de la justice.

Mais seulement voilà, un « faux dossier », exhumé par des détracteurs qui tiennent à saper la probité morale et intellectuelle de ce procureur général.

Toute honte bue et sans preuves tangibles et palpables, ces malintentionnés ont sorti une prétendue condamnation dont cet officier du ministère public aurait fait l’objet pour des manœuvres, mensonges et escroquerie d’une parcelle située dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Et si le mensonge pouvait tuer !

Selon nos enquêtes, il s’avère que la parcelle faisant l’objet des faits malencontreusement reprochés au Magistrat Isofa, est située au croisement des avenues Lubefu et Batetela dans la commune de la Gombe.

Alors qu’en son temps, le gouvernement Matata Ponyo avait, lors d’un conseil des monistres, décidé en compensation, d’attribuer la bâtisse à sieur Keller, un sujet israélien dont l’immeuble avait été cédé au gouvernement chinois qui y a construit son ambassade, en face du ministère congolais des Affaires Étrangères. Et la décision y afférente avait été publiée au Journal officiel

Il se fait que l’immeuble où habitait depuis 40 ans un haut fonctionnaire de l’Etat, avait été couvert par un certificat d’enregistrement au nom d’une tierce de sexe féminin. Le parquet étant saisi, le Procureur Isofa, à l’époque, alors magistrat instructeur, avait convoqué les parties, mais seuls les avocats conseil comparaissaient pour le compte de cette dame.

Pour l’obliger à comparaître en personne, le dossier avait été envoyé en fixation par le chef d’office et non le magistrat instructeur. Après condamnation au premier degré, les avocats avaient fait appel pour le compte des enfants au motif que leur mère serait décédée.

Actuellement, une information est ouverte pour entendre les soi-disant enfants, mais ces derniers ne viennent pas non plus. Une fois de plus, ce sont les avocats qui se présentent. Entretemps, le parquet qui avait obtenu le maximum de la peine est allé en appel à toutes fins utiles, le temps d’entendre les enfants.

Devant pareille situation, le magistrat audiencier n’a fait que se référer à la décision prise par le premier juge. Mécontents, les avocats sont allés à prise à partie contre la composition et le magistrat instructeur du dossier, le procureur Edmond Isofa.

Ces avocats reprochaient à ce dernier d’avoir omis dans la requête de signaler que les faits étaient prescrits. Alors que la requête est l’œuvre du chef d’office ; ⁠le fait que les PV sont pour certains en manuscrits et d’autres saisis sur ordinateurs.

En plus, l’arrêt a été attaqué à son tour en prise à partie pour dol manifeste tiré du motif qu’en violation de l’arrêté d’organisation judiciaire, un premier substitut a été pris à partie pour une requête aux fins de fixation d’audience dont la responsabilité est du chef d’office, et une plainte contre leurs auteurs avait été traduite en disciplinaire.

Malgré ces accusations, il s’avère que le parquet n’a fait qu’accompagner l’État dans la protection d’un bien au grand dam des spoliateurs qui opèrent en complicité avec certains acteurs judiciaires et d’autres services de l’Etat.

Vouloir revenir aujourd’hui sur cette prise à partie qui date de 2015, montre clairement que le président du SYNAMAC a été condamné pour les faits qu’ils ont monté de toutes pièces, alors qu’il n’en est pas du tout ainsi.

De ces agitations, il est ainsi clair que l’on cherche tout simplement à ternir l’image de ce magistrat qui ne fait que défendre les droits de ses collègues.

La vérité et la raison étant de son côté, le Magistrat Edmond Isofa ne s’est jamais et alors jamais accaparé une parcelle d’autrui comme les ennemis du droit le prétendent.

Richardo Ngoyi

RD Congo-Monde
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