RDC-INPP en péril : Godefroid Tshimanga, quand l’incompétence rattrape l’inexpérience

Des structures citoyennes lancent une sonnette d’alarme en direction de la haute hiérarchie du pays pour la sauvegarde de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) qui connait en ce moment « la pire période » de son histoire due à une gestion « calamiteuse » sans précèdent.

Ces structures auxquelles s’associent les partenaires techniques et financiers de l’INPP, reprochent au Directeur Général de cet Etablissement, Godefroid Stanislas Tshimanga, une incompétence « notoire » et un manque criant du professionnalisme dans sa gestion.

Depuis sa prise de commandes à l’INPP, Godefroid Stanislas Tshimanga fait face à des accusations croissantes d’incompétence et de mauvaise gestion, mettant en péril cette institution publique essentielle pour la formation professionnelle en République démocratique du Congo.

Parmi les points critiques soulevés contre Godefroid Tshimanga par ces structures, il y a notamment :

  1. Baisse de la qualité des formations : Des entreprises cotisantes de l’INPP telles que la Fédération des Entreprises du Congo, FEC, en sigle et certaines institutions affiliées à cet Etablissement spécialisé dénoncent une dégradation notable du niveau de formation dans les ateliers, un manque de moyens matériels et l’absence de délivrance de certificats aux stagiaires.

         2.      Absences répétées et manque de leadership : Le DG est accusé d’être absent lors d’importantes rencontres avec des partenaires stratégiques, comme l’AFD l’ambassadeur de France ou le représentant de la JICA, la Chine ou encore avec certains partenaires techniques et financiers. A ce jour, ces absences répétées ont malheureusement fragilisé les relations internationales de l’INPP. Raison pour laquelle le ministère de la Formation professionnelle a pris le déçu sur cet Institut spécialisé en organisation et système d’information qui propose des compétences en termes de services (conseil, assistance, étude) et en termes de formation auprès des personnes dans l’emploi, des cadres, des agents et des personnes sans emploi, mais aussi des publics vulnérables.

         3.      Recrutement familial et dépenses excessives : Le comité de gestion de cet Etablissement publique de l’Etat congolais, notamment le PCA et le DG, sont pointés du doigt pour avoir engagé des proches qui touchent inutilement des salaires élevés.

Par conséquent, tous ces actes qui frisent la moralité financière consistant à dilapider l’argent, comme la rénovation coûteuse du bureau du DG, suscitent l’indignation.

Faisant sourd d’oreille, tous ces cris d’alarme ne suffisent pas pour que le DG Godefroid Tshimanga revienne au bon sentiment pour conduire à bon port l’INPP. A ceci s’ajoute l’indemnité kilométrique qui fait partie des avantages indus qui ne sont pas autorisés par l’Etat congolais parce que leurs indemnités de transport sont déjà calculées dans les émoluments.

         4.      La présence permanente d’un quidam de l’Inspection générale de Finances (IGF) qui travaille illégalement là comme prestataire et d’un certain monsieur qui s’appellerait « Saxy », fonctionnaire de l’Etat œuvrant au ministère des Affaires étrangères, mais qui travaillerait en même temps dans le cabinet du « tout puissant » DG Tshimanga.

Incroyable mais vrai !

La question que beaucoup se posent, c’est de savoir comment un mandataire de l’Etat peut-il arriver jusqu’à ce point ?

Se réclamant frère du président de la République Félix Tshisekedi, Godefroid Tshimanga ne verrait personne qui peut le contraindre à appliquer ses décisions, maléfiques soient-elles.

Se croyant « indéboulonnable », l’homme a engagé un bras de fer avec tous les congolais et les partenaires internationaux de l’INPP qui voudraient voir cet Etablissement public de l’Etat congolais former des nouveaux talents dans des conditions requises mettant en avant l’innovation et l’excellence.  

Face à ces dérives, des appels à une intervention urgente se multiplient. Des structures menacent d’organiser des manifestations pour exiger la suspension du DG si aucune mesure corrective n’est prise. L’avenir de l’INPP dépend désormais d’une réforme courageuse pour restaurer sa mission première : former efficacement la main-d’œuvre.

Avant qu’il ne soit tard, il est temps que les autorités compétentes se saisissent de ce dossier et remettent de l’ordre dans cet Etablissement public qui à ce jour, est malheureusement pris en otage par l’incompétence, l’inexpérience et le clientélisme de ceux qui le dirigent actuellement.

RD CONGO-MONDE

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