Lundi 5 août, la Société de transports du Congo (TRANSCO) a timidement repris ses activités, quelques jours après une grève initiée par ses employés réclamant le paiement de deux mois d’arriérés de salaire.
Malgré l’appel à la fin de la grève lancé par l’intersyndicale de cette entreprise publique, le nombre de bus opérationnels reste très limité.
Le syndicat de cette compagnie de transports avait incité à la reprise du travail suite à des engagements du Gouvernement, promettant le paiement des salaires dus et la mise à disposition de carburant pour soulager les charges de cette société de transport. Ces promesses ont été tenues.
Sur le terrain, on constate que l’activité n’avait pas repris pleinement comme à l’accoutumée, avec l’absence des traditionnelles files d’attente aux arrêts de bus.
Alors que le personnel administratif a repris ses fonctions de manière relativement normale, les chauffeurs et les mécaniciens peinent à reprendre le rythme habituel. Des sources internes ont mentionné des pannes affectant plusieurs bus, nécessitant des révisions mécaniques.
Ces mêmes sources ont confirmé le paiement des arriérés de salaire comme promis par le Gouvernement. Parallèlement, des chauffeurs de TRANSCO ont signalé la suspension de trois membres du comité de gestion et le lancement d’un audit interne.
Les grévistes avaient dénoncé la mauvaise gestion du comité tout en réclamant le paiement des arriérés au taux de change actuel.
RD Congo-Monde Mag