Le bureau de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), a fait savoir au cours d’un point de presse tenu jeudi 31 août qu’il est objet des attaques injustifiées de la part de ses détracteurs.
Le bureau du CNDH dit avoir appris par le biais d’une lettre sans référence signée le 30 aout par des commissaires nationaux, coordonnateurs de 5 sous-commissions permanentes de la CNDH ayant pour objet « le retrait de confiance et la démission avec effet immédiat » du président de cette institution d’appui à la démocratie, monsieur Paul N’sapu.
« Je considère le contenu de la lettre de collègues commissaires comme une démarche de distraction. Ce sont eux qui ont avancé ces accusations, c’est à eux de les prouver », a réagi le président Paul N’sapu aux accusations de ses détracteurs qui lui reprochent 12 faits d’infractions notamment le mercantiliste, la politisation, les trafics d’influences et autres.
Paul Nsapu rejette en bloc et balaye d’un revers de main ces fausses accusations.
« Je ne me reconnais pas en tant que président dans tout ce qu’ils ont avancé. Les PV de nos réunions qui attestent le contraire sont là. Je considère que c’est au moment où tous les bureaux de représentation, amorcent le travail le plus rapidement possible, enfin de déployer la mission comme d’autres structures qui aimeraient déployer aussi leurs missions d’observation des élections et au moment où le peuple congolais a besoin d’appui, d’assistances par rapport aux enjeux de l’heure », a-t-il affirmé.
La CNDH constate que cette démarche s’inscrit dans la large campagne de déstabilisation de son bureau pour entraver son travail dans un contexte particulier où il a besoin de de toutes ces ressources pour la réalisation de sa mission.
Le président de cette institution et son bureau soulignent que cette lettre sans référence est d’aucune valeur ni conséquences en Droit. Car dit elle « cette procédure n’est prévue par aucun texte régissant la CNDH ». La CNDH étant le seul organe habilité dans la démarche de toute procédure disciplinaire n’est nullement en l’ampliation de ladite lettre.
Paul N’sapu et son bureau dans le souci d’éclairer l’opinion publique, tant nationale qu’internationale et pour garder le climat de paix favorisant la mise en œuvre du mandat et de la mission de leur institution telle que lui confier par le législateur Congolais tiennent à rappeler que cette agitation observée dans le groupe des commissaires signataires fait suite à la décision de l’assemblée plénière portant avis et propositions de la CNDH sur la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur la mort du feu Chérubin Okende Senga ainsi que celle d’une commission d’enquête à pied d’œuvres.
Dans les cadres d’une inclusion de toutes les commissions, le président de la CNDH stipule qu’il serait nécessaire d’organiser une activité, un atelier d’imprégnation avec tous ces commissaires avec les agents et parmi eux , ceux qui doivent diriger et chapeauter une commission ad-hoc qui sera dénommée :Commission ad hoc en charge de l’examen et de l’adoption des règlements financier et administratif au regard des textes qui existent, dans la loi organique et également dans le règlement intérieur de la CNDH.
« C’est en ces moments où les facilitateurs, les experts de la société civile et les nôtres travaillent pour nous remettre leur rapport d’ici samedi afin que la plénière siège pour lancer notre programme officiel qu’ils ont choisi de nous distraire. » a déploré Paul N’sapu.
Le bureau du CNDH pense que les institutions et les services de l’Etat habilité fonctionnent et ont déjà les éléments qui peuvent les aider à comprendre cette sorte de fronde au moment où, dit-il, le pays n’en a pas besoin.
Rappelons que Paul N’sapu est le président de la commission chargée d’enquêter indépendamment par rapport aux autres structures et institutions sur l’assassinat de Cherubin Okende. Il est également le Président de la commission ad-hoc en charge du programme de l’action de la CDH en rapport avec les élections.
Yasmine Alemwa
