Au moins treize personnes ont été tuées lundi 30 janvier lors d’une attaque menée par des « éléments résiduels des groupes armés » au Nord du Burkina.
Selon l’état-major de l’armée burkinabè, l’attaque s’est produite lundi après-midi dans la région du Sahel. Dans un communiqué publié ce mardi, il parle d’une « attaque terroriste contre des gendarmes et des volontaires pour la défense de la patrie, les supplétifs de l’armée burkinabè », en poste à Falagountou, une localité située non loin de la frontière avec le Niger.
A en croire l’instance supérieure de l’armée burkinabè, les auteurs de l’attaque sont des « éléments résiduels des groupes armés » qui « ont entrepris de s’en prendre aveuglément aux populations » après avoir été « défaits il y a quelques semaines par les forces engagées dans la reconquête du territoire national ».
Du côté des assaillants, l’armée précise aussi qu’une « quinzaine de corps de terroristes ont été retrouvés lors des opérations de ratissage».
Toutefois, l’armée appelle ce mardi les populations à « ne pas se laisser décourager par un ennemi aux abois et à se mobiliser plus que Jamais derrière les Forces de défense et de sécurité et les VDP engagés dans la reconquête du territoire.
Rappelons que jeudi 25 janvier dernier, au moins une dizaine de civils ont été tués lors de deux attaques à Dassa, dans le centre-ouest du pays, à environ 140 kilomètres de Ouagadougou. Une semaine plus tôt, le nord du pays subissait une série d’attaques meurtrières.
Richardo Ngoyi
