Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid a annoncé mardi 11 octobre la conclusion d’un « accord historique » avec le Liban sur le contentieux autour de la délimitation de la frontière maritime des deux pays. Cet accord pourrait lever les obstacles à l’exploitation des gisements gaziers en Méditerranée orientale.
« Cet accord historique va renforcer la sécurité d’Israël, injecter des milliards [d’euros] dans l’économie israélienne et assurer la stabilité de notre frontière nord [avec le Liban] », a ajouté sur Twitter Yaïr Lapid, précisant qu’une réunion de son cabinet de sécurité est prévue pour ce mercredi 12 octobre sur cet « accord conclu » à l’issue d’une médiation américaine.
Dans un contexte où l’Union européenne cherche à diversifier ses approvisionnements en gaz en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, Israël mise sur le gisement de Karish, prêt à entrer en production, pour doper ses livraisons de gaz vers le Vieux continent.
Mais comme une partie de ce gisement dépasse la future ligne de démarcation, l’État hébreu toucherait une part des futurs revenus de l’exploitation gazière de Cana, d’après les sources.
MK