Dans la matinée du 15 septembre à Kinshasa dans la commune de Masina, au niveau du quartier 3, la marche des partisans de LAMUKA a pris une autre tournure, les forces de l’ordre déployées sur place avec des gaz lacrymogènes pour empêcher la tenue de cette marche et ont créé un bazar entre la police et la population qui répondait avec des pierres.
Cette manifestation était censée barrer la route à toute tentative de politiser la CENI et le glissement électoral, notamment exiger l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.
Malgré les interdictions à répétition sur la tenue de cette marche du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila et le commissaire provincial de la police nationale/ ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, les deux leaders politiques, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, n’ont pas obtempérés aux décisions des autorités et ont été simplement embarqués par les forces de l’ordre.
Signalons aussi, l’arrestation brutale du Journaliste Patient Ligodi, qui était sur terrain et ne faisait que son métier. Lui aussi, a été escorté d’une manière assez cavalière par la police ainsi l’opinion dénonce et condamne cet acte, alors que le journaliste couvrait l’évènement. Ainsi, le Gouvernement qui a autorité sur la police, rappelle à cette dernière que la liberté de presse est constitutionnelle et qu’il a le devoir sacré de garantir ce droit. Heureusement, à la dernière nouvelle, le journaliste brutalisé a été relâché.
Toute cette histoire, nous rappelle juste les événements passés, lors de l’ancien régime, on ne pensait plus les revivre, mais hélas ! Nous revenons aux mêmes maux décriés, lesquels, le président actuel avait promis que cela ne reproduira pas pendant son mandat.
