samedi, mai 18, 2024
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ONA : Brunel-Joseph GIBALE tape du poing sur la table pour mettre fin à l’anarchie à l’ordre national des Architectes.

Réagissant à notre article précédent sur les élections tenues dernièrement par les architectes, le président de l’Ordre National des Architectes, ONA, Brunel-Joseph GIBALE LEKI KANANGA, n’a pas attendu la main sur le cœur, de vouloir donner toute la vérité sur la dernière organisation des élections, auxquelles plusieurs Architectes dénoncent des irrégularités et la mauvaise tenue du déroulement, et sollicitent, en attendant que la justice se prononce quant à ce, de suspendre tout de ces élections.

Le président Brunel GIBALE, qui ne veut pas aller par quatre chemins, est catégorique à cet effet, au regard de tout ce qui a entaché le déroulement de ce scrutin, à savoir ; le malentendu, le chevauchement et les irrégularités, qui d’autre part, provoque les dissensions dans le rang des Architectes, il sollicite purement et simplement la suspension de ces élections, en attendant que le Conseil d’Etat se prononce et que la commission électorale de l’ONA,

dans le respect de la loi, mette de l’ordre pour la convocation prochaine de nouvelles élections.

Ainsi, M. Brunel Gibale recadre sur toute la vérité de la tenue de ces élections entachées d’irrégularités.

Depuis l’année 2020, nous devrions avoir l’Assemblée générale ordinaire au mois de mars

En septembre, à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire, nous avons mis en place la Commission électorale de l’Ordre des Architectes, ce n’est pas eux qui sont allés au Conseil d’Etat, ces gens qui sont en train de faire de bruit, avant ils étaient partis au Conseil d’Etat pour l’annulation de l’Assemblée générale extraordinaire que nous avons organisé au départ quand nous a donné la loi, et le Conseil d’Etat,Jusqu’aujourd’hui n’a jamais rendu un arrêt là-dessus. Et nous avons fonctionné normalement. Ils sont partis de nouveau, quand nous avons organisé l’Assemblée générale ordinaire, le Conseil d’Etat a rejeté tout en bloc par ce que c’était illégal, ce que  nous avons fait. Et, moi qui vous parle, un architecte m’a amené à la 4ème rue au parquet de  Matete pour me faire arrêter, parce qu’il considère que j’ai escroqué l’argent de cotisations, qu’il y a opacité dans la gestion. Il s’est retrouvé lui-même ridicule au niveau du parquet parce que le magistrat lui a posé des questions, s’il n’y avait pas des structures au sein l’organisation, s’il n’y a pas des commissaires de compte, c’est l’Assemblée générale qui peut décider de ces choses au lieu d’un individu de contester ou organiser quoi que ce soit.

Mais ici, il s’agit des élections. Tout ce qui a comme brouhaha dans la ville, c’est des élections contestées par ce que l’organisation des élections comme j’ai dit, il y avait cette Assemblée générale ordinaire qui a mis cette commission électorale en place et, la commission électorale a mis un calendrier pour les élections du 12 décembre 2020. Arrivés au parcours, il y a eu beaucoup d’entorses, déjà au niveau de candidatures, il y a un collectif d’Architectes qui est levé pour s’opposer à une candidature, ils ont écrit un mémo, le président de la commission a fait fi, n’avait pas répondu, même l’accusé de réception. On a commencé à comprendre, qu’il y a quelque chose qui n’allait pas, parce qu’il s’agit d’un politicien. Je comprends que dans la société civile des gens qui exercent la politique, il ne doit pas être président du parti politique parce que l’ordre fait partie de la société civile. Mais là, c’est un président d’un parti politique qui postule. Les Architectes s’opposent mais le président de la commission électorale fait fi.

Deuxièmement, d’autres ont eu des irrégularités en justice.

Arrivés pendant la période de campagne, selon son calendrier, il déclenche la campagne, une semaine avant le camp de celui qui est en train de faire des bruits. Et les autres attendent selon ces textes pour respecter les dates. On arrive au moment des élections, selon son texte à lui, qui pouvait organiser les élections, il était dit que les procurations ne pouvaient s’arrêter que 24 heures avant la date mais, on constate dans la salle, les procurations qui tombaient comme la pluie, les procurations venaient même sur le téléphone, le huissier de justice qu’on va prendre pour organiser  une institution de l’Etat, le huissier de justice participe, à la vérification de quorums, cotage, mais, il a écarté le huissier de justice et un moment donné, le président de la commission déclare qu’il a 126 procurations et on se pose la question, comment peut-on  avoir une centaine de procurations, enclin d’œil. Après il s’écarte, en disant, on avait fait un mauvais comptage, c’est 65 procurations. Des irrégularités, des irrégularités ! Quand vous prenez le résultat de deux challengers à la présidence, ça dépasse le quorum qu’il a donné.

Et les candidats lésés, ce sont dit : nous allons en justice…Et les  élections finies le samedi  et le dimanche, un jour férié, après les  élections, il proclame les résultats. Entretemps, les candidats lésés,  lui envoient les e-mails, comme signe de protestation et de tricherie, et le monsieur de la commission électorale répond avec une simple phrase : vos recours sont hors délais.  Et entant que président d’Ordre National des Architectes, je ne pouvais cochonner le désordre provoqué par la commission électorale et j’ai sollicité la suspension de ces élections dites entachées d’irrégularités, depuis le 13 Janvier 2021, en en attendant la requête déposée au niveau du Conseil d’Etat. Ainsi, il tient à mettre de l’ordre sur l’ONA.

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