Vatican en ébullition : 135 Cardinaux pour 1 seul  Pontificat

Rome vibre d’une intensité palpable à l’approche du conclave, prévu pour débuter le mercredi 7 mai. Après les hommages émouvants rendus au pape François, décédé le lundi de Pâques, l’attention se tourne désormais vers l’élection de son successeur. Les cardinaux, venus des quatre coins du monde, convergent vers la Cité du Vatican, porteurs d’espoirs et de réflexions profondes sur l’avenir de l’Église catholique.

Sur les 252 cardinaux nommés, seuls 135, âgés de moins de 80 ans, sont appelés à voter. Cependant, des absences notables se font sentir. Deux cardinaux ont déjà déclaré forfait pour raisons de santé, et neuf autres n’ont pas encore confirmé leur présence. L’atmosphère est chargée d’incertitudes, chaque absence alimentant les spéculations.

Le cas du cardinal Angelo Becciu a particulièrement retenu l’attention. Impliqué dans une affaire de détournement de fonds, sa participation au conclave a été l’objet de vives controverses. Finalement, sous la pression de ses pairs, il a renoncé à son droit de vote.

L’histoire du cardinal Philippe Ouédraogo, originaire du Burkina Faso, ajoute une touche d’inattendu. Sa date de naissance officielle, le 25 janvier 1945, a été remise en question, jetant le doute sur son éligibilité.

À quatre jours du conclave, l’archevêque espagnol de Rabat, Cristobal Lopez Romero, avait créé la surprise en déclarant : « Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile ». Cette déclaration choc, perçue comme un renoncement anticipé, a secoué le Vatican. Proche du pape François, le cardinal de 72 ans a exprimé son aversion pour le pouvoir, estimant que « vouloir gouverner l’Église en tant que pontife est le signe d’un problème dans la tête, psychologique, ou d’un malaise dans le cœur ».

Cette prise de position inhabituelle, dans un environnement où la discrétion est de mise, témoigne de la diversité des opinions au sein du Collège cardinalice. Elle souligne également l’influence du pape François, qui a nommé des cardinaux aux profils atypiques, capables de bousculer les traditions.

     Alors que le conclave approche à grands pas, les cardinaux intensifient leurs échanges. Les « congrégations générales », réunions préparatoires essentielles, se multiplient. Ces moments de partage et de réflexion permettent aux prélats de discuter des enjeux majeurs de l’Église et de se forger une opinion sur le futur pape.

Le conclave proprement dit, qui débutera mercredi, se déroulera dans un climat de prière et de recueillement. Les cardinaux électeurs seront enfermés dans la chapelle Sixtine, coupés du monde extérieur, jusqu’à l’élection d’un nouveau pontife à la majorité des deux tiers.

Un avenir incertain, mais plein d’espoir

L’issue du conclave reste incertaine, mais l’espoir d’un nouveau souffle pour l’Église catholique est palpable. Les fidèles du monde entier retiennent leur souffle, attendant avec impatience le nom du successeur de François.

Le conclave qui s’annonce est un moment crucial pour l’Église. Les décisions prises dans les prochains jours façonneront son avenir et son rôle dans le monde. Restez connectés pour suivre les développements de cet événement historique !

Yasmine Witty             

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