Les tensions persistent au sein du parti présidentiel l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le grand parti politique de ces trente dernières années en République Démocratique du Congo (RDC), mais souvent marqué par des divisions.
Les conflits internes ont éclaté au grand jour depuis quelque temps, mettant en lumière les désaccords autour du secrétaire général, Augustin Kabuya, accusé de mauvaise gestion par certains cadres du parti.
Cette crise persistance qui, après la victoire à la présidentielle de Félix Tshisekedi, ne cesse de gangrener ce parti cher à Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire.
Face à cette situation tendue, des voix s’élèvent en faveur du dialogue et de la recherche de solutions pacifiques pour éviter une escalade. Christian Lumu, vice-président de la ligue des jeunes de l’UDPS, met en garde contre le recours à la violence, soulignant les risques que cela pourrait faire peser sur la cohésion de la coalition de l’Union sacrée de la nation.
Par contre, d’autres voix discordantes appellent à une réorganisation en profondeur de ce « patrimoine national », notamment à travers la tenue d’un congrès et le remplacement « pur et simple » du secrétaire actuel Augustin Kabuya.
Certains membres du parti attendent désormais l’arbitrage du chef de l’Etat pour apaiser les tensions. Pour l’heure, la présidence observe la situation et laisse aux instances internes de l’UDPS l’opportunité de trouver une issue à cette crise.
Rd Congo-Monde mag