Un total de 114 détenus, dont 61 de la Prison Centrale de Makala (CPRK), ont retrouvé la liberté ce lundi 1er décembre 2025 dans le cadre d’une vaste opération de désengorgement conduite par les autorités judiciaires.
Arrivée tôt le matin, la délégation officielle a supervisé le processus de bout en bout, marquant ainsi le lancement d’une nouvelle approche de gestion carcérale.
Parmi les bénéficiaires, deux femmes ont également recouvré la liberté.
Selon l’administration pénitentiaire, cette opération repose exclusivement sur des critères légaux, parmi lesquels : L’analyse détaillée des cartes de peine ; L’évaluation du comportement du détenu ; Le respect strict des conditions d’éligibilité à la liberté conditionnelle.
Le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume NGEFA ATONDOKO ANDALI, a tenu à être présent durant toute la procédure.
Devant les responsables pénitentiaires, il a rappelé la nécessité d’une vigilance accrue dans un contexte géopolitique délicat, insistant sur la rupture avec les anciennes pratiques.
« Ce qui s’est passé avant ne peut plus se répéter », a-t-il lancé, appelant à une gestion rigoureuse et transparente.
Le Directeur de la Prison Centrale de Makala, M. André KANZA, a procédé à l’appel des détenus éligibles avant la remise officielle des fiches de libération.
Parmi les détenus libérés, l’histoire de Thomas Selema a suscité une vive émotion.
Âgé de 72 ans, il affirme avoir été victime d’une incarcération arbitraire orchestrée par une personnalité influente dans le but de lui ravir sa parcelle.
Libéré après plusieurs années, le septuagénaire appelle désormais les autorités à réexaminer son dossier afin de récupérer son bien — un symbole fort de la lutte contre l’impunité et les abus de pouvoir.
Cette première vague de libérations conditionnelles marque une étape importante dans la volonté des autorités d’alléger la surpopulation carcérale et d’améliorer les conditions de détention.
Elle s’inscrit dans une dynamique de respect des droits humains, de transparence et d’humanisation du système pénitentiaire.
