Halte à l’intox à l’OCC : Jusqu’à la preuve du contraire, l’employeur et le banc syndical sont résolument engagés à marcher ensemble

C’est une atmosphère de sérénité, d’engagement et de responsabilité qui règne actuellement au sein de l’Office Congolais de Contrôle.

Contrairement aux faux bruits propagés sur la place publique et à la campagne d’intoxication entretenue à l’OCC par les ennemis de la paix sociale habitués à naviguer dans les eaux troubles, les travailleurs de cette entreprise publique étaient tous ce lundi, comme à l’accoutumée à leur lieu de travail.

Plus professionnels et respectueux de textes légaux, le président de la délégation syndicale CHIRO CHIRUZA et sa suite sont en pourparlers avec l’employeur afin de trouver les réponses aux désiratas des employés.

 En tant que porte-parole de tous les employés, le président de la délégation syndicale de l’Office Congolais de Contrôle a tenu à lever toute équivoque.

« Nous, membres de la délégation syndicale de l’OCC, savons bien qu’actuellement, sommes en réunion mixte avec l’employeur. Cette réunion qui a commencé le jeudi passé pour prendre fin le mercredi prochain, est le cadre idéal pour poser nos problèmes. Comme nous, les amis délégués syndicaux étaient aussi invités à cette réunion. Mais malheureusement, ces derniers ont préféré ne pas y prendre part. A la place d’un dialogue fructueux, ils organisent ce qu’ils sont entrain de faire là », a déploré Chiro Chiruza en faisant allusion aux aberrations des délégués syndicaux qui ont appelé en vain à la grève de travailleurs de cette entreprise publique qui  a pour objet d’effectuer des contrôles de qualité, de quantité et de conformité de toutes marchandises, des analyses de tous échantillons et produits, ainsi que des contrôles techniques de tous appareils et travaux.

Appelant les délégués syndicaux à la raison, le président de la délégation syndicale signale que ces derniers ont outrageusement violé l’Esprit et la Lettre qui régissent la convention collective de l’OCC.

 « Si nous nous referons à la convention collective, ce que les délégués syndicaux font en ce moment est loin d’être une grève. Puisque l’article 11 de cette convention définit clairement la procédure à suivre pour décréter une grève », réagit-il aux agissements ostentatoires de ces fils « prodigues » de la maison.

A en croire Chiro Chiruza, ces délégués syndicaux ont délibérément violé l’article 11 de leur convention collective qui stipule que :

« Les parties s’interdisent d’avoir recours à la grève pendant le délai de préavis, de dénonciation ou de la révision de la convention collective et pendant la durée de négociations qui y font suite. En cas de cessation collective de travail, les parties s’engagent à prendre les dispositions nécessaires pour sauvegarder les moyens de fonctionnement de certains services de l’entreprise et assurer les prestations d’intérêts publics et humanitaires conformément aux dispositions légales en vigueur », peut-on tire.

Pour lui, dès lors que les discussions continuent encore entre les parties prenantes à ce dialogue, il n’y a pas conflit de travail et il n’y a pas raison de déclencher une quelconque grève. D’où son appel à tous les travailleurs de l’OCC à ne pas céder à la manipulation puisqu’au finish, affirme-t-il, ces frondeurs ne cherchent qu’à se faire plus importantes aux yeux de l’employeur qui a déjà compris leur jeu.

« Nous demandons à l’ensemble du personnel de l’OCC de se mettre au travail pour que nous puissions booster la production, pour que les grades qui nous ont été octroyées, les grades dites cinquantenaires soient payées facilement comme c’est notre souhait. Faire le contraire, c’est aller à l’encontre de la loi. Ainsi, donc, étant dans un Etat de droit, le respect de accords légaux est imposable à tous », fait-t-il.

Par ailleurs, l’employeur a pris en compte les désideratas des travailleurs, à savoir : le payement du salaire au 25 du mois, l’accumulation des décomptes finaux, la prise en charge de soins médicaux et sans oublier le salaire des agents de Goma et Bukavu qui sont dans les zones occupées par l’Armée rwandaise et ses supplétifs du M23.

A toutes ces revendications, une solution est en voie d’être trouée pour le bien de tous.

Richardo NGOYI

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