La course à l’organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2031 s’intensifie. La Fédération américaine de football (U.S. Soccer) a confirmé le mercredi 5 mars sa détermination à poursuivre sa candidature conjointe avec la Concacaf, après une décision de la FIFA qui place la région en position de force. « U.S. Soccer, en partenariat avec la Concacaf et ses membres, va mener à bien le processus de candidature à l’organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2031 », a déclaré la fédération sur ses réseaux sociaux.
Les États-Unis et le Mexique avaient initialement envisagé de se porter candidats pour l’édition 2027, mais ont finalement retiré leur candidature l’année dernière pour se concentrer sur 2031. Un choix stratégique qui semble porter ses fruits.
Cependant, la FIFA a annoncé ce mercredi une décision clé : seules deux confédérations sont désormais en lice pour l’organisation de l’édition 2031. Il s’agit de la Concacaf (Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes) et de la CAF (Afrique). L’édition 2035, quant à elle, sera attribuée à l’Afrique ou à l’Europe.
Cette annonce de la FIFA ouvre la voie à un duel passionnant entre l’Amérique du Nord et l’Afrique. Les États-Unis, forts de leur expérience dans l’organisation de grands événements sportifs, partent avec un avantage certain. Cependant, l’Afrique, avec son amour du football et son désir de développement, pourrait créer la surprise.
La FIFA devrait dévoiler le pays hôte de la Coupe du Monde Féminine 2031 dans les mois à venir. Les fédérations candidates vont désormais s’atteler à peaufiner leurs dossiers et à mener une campagne de lobbying intense.
Yasmine Alemwa Ibango
