2020 sera finalement une année blanche pour les élèves Kényans à cause du taux d’infections au Covid-19, qui a fortement augmenter dernièrement. L’ensemble des 17 millions de jeunes Kényans actuellement scolarisés resteront dans la même classe l’an prochain, car cette année est considérée comme perdue : une annonce faite depuis le mardi 7 juillet par le ministère de l’Éducation.
En clair, le gouvernement a dû se résoudre de maintenir le chemin des écoles primaires et le secondaire jusqu’à janvier 2021. C’est la pandémie de coronavirus qui les y oblige. Et encore « Seulement si le décompte quotidien des malades baisse pendant quatorze jours de suite. Cela voudra dire que le pic de l’épidémie sera passé », a déclaré le ministre de l’Éducation, George Magoha.
Une fois n’est pas coutume, la décision gouvernementale est soutenue par les syndicats, qui ont été impliqués dans la décision. « La sécurité des élèves et des enseignants est cruciale. L’aplatissement de la courbe nous guidera », a réagi William Sossion, secrétaire général du syndicat des enseignants.
Fermés depuis mars, les établissements ne rouvriront d’ailleurs pas tous en même temps. Les institutions techniques reprendront en septembre, tout comme les universités, dont la relance se fera au cas par cas et devra respecter des directives strictes pour contenir le virus.
Signalons que ceci représente une décision aux conséquences très lourdes. C’est d’abord un coup d’arrêt à l’apprentissage. C’est aussi une charge supplémentaire pour les familles, déjà touchées par la pandémie et qui devront garder leurs enfants à la maison.
