Tel qu’annoncé vendredi dernier par le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias, un deuil national est décrété ce lundi 8 mai sur toute l’étendue du territoire national, en hommage aux morts de Kalehe dans le Sud-Kivu. Tous les drapeaux sont en berne.
Le bilan de ces inondations reste lourd, environ 400 corps ont été retrouvés et enterrés hier dimanche 7 mai. Cependant, la fouille dans le décombre se poursuit, plusieurs disparations pourraient complètement changer les chiffres avancés par les autorités locales.
Selon le géographe et enseignant à l’institut supérieur pédagogique de Bukavu, Ribogert Birembano Bahati qui s’est exprimé au micro de Radio okapi : « La catastrophe naturelle qui a frappé le territoire de Kalehe était bel et bien prévisible et même évitable. Un rapport portant sur le danger qui guette les habitants de cette partie du Sud-Kivu existe depuis dix ans».
Keren Bintuma