Ne disons-nous pas que l’Inspecteur Général des Finances en Chef s’appelle M. Pandore, qui n’est autre, selon la mythologie grecque, un objet lié dans les œuvres et les jours d’Hésiode.
Dans notre temps actuel, Pandore est un idiome qui amène souvent, « toute source de grands ennuis inattendus ». Certes, M. Pandore apporta dans ses bagages, une boite mystérieuse que le Rois Zeus lui interdit d’ouvrir, car, elle contenait tous les maux de l’humanité, notamment : la vieillesse, la maladie, la vice, la guerre, la famine, la folie, la tromperie, le vol, le mensonge, la passion, la violence, l’orgueil ainsi que l’espérance. L’Inspecteur général des Finances en Chef, Jules Alingete a reçu le consentement du Chef de l’Etat, d’enquêter dans tous les secteurs de l’Etat, et cela ne l’a pas tardé de rendre publiques les conclusions des enquêtes sur la gestion de certains projets et programmes importants, restés jusque- là, irréalisables et chimériques, lesquels devraient être effectués au temps du règne de Joseph Kabila.
Et l’opinion se pose les questions de savoir, pourquoi ces projets, n’ont-ils pas été réalisés ?- où est parti l’argent mis à la disposition de ces travaux ?
Comment alors faire confiance à ces cadres congolais impliqués dans ces détournements, qui jadis, ont œuvré pour remplir leurs propres poches et servir leurs proches, en sacrifiant le pays et le peuple.
N’est-ce pas que Kabila les avait vomis lorsqu’il avait dit, n’avoir pas plus de 15 collaborateurs à ses côtés.
Certes, aujourd’hui, la vérité éclate, car l’IGF Alingete les a rattrapés pour avoir détourné les fonds de l’Etat. Les cas du Parc agricole de Bukanga Lonzo ; la paie des enseignants par Secope ; le GO-pass ; et enfin, des fraudes fiscales commises par un opérateur de téléphone.
Nous promettons que dans la prochaine livraison, nous citerons nommément les détourneurs et autres malfrats, tels que publiés par la Direction de l’Inspection générale des Finances. ( Affaire à suivre)
