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RDC/ Justice Militaire :  Le procès Honorine PORSCHE et Consorts, rend public : Dix ans de prison pour un militaire après des traitements inhumains infligés à la femme accusée de braquage

La Cour militaire de Kinshasa-Gombe a rendu son verdict dans une affaire qui avait profondément choqué l’opinion publique. Il s’agit d’un sous-officier condamné à dix (10) ans de prison ferme pour traitements inhumains et dégradants et attentat à la pudeur, après la diffusion d’une vidéo, montrant une femme ligotée et humiliée dans ses parties intimes.

 Cette femme, Honorine Porsche, de nationalité allemande, fait par ailleurs l’objet d’une enquête distincte pour sa présumée participation à un braquage d’une agence de Rawbank à Kinshasa sur Victoire.

En effet, les images, devenues virales sur les réseaux sociaux, montraient Honorine Porsche dans une posture d’extrême détresse : attachée, interrogée et insultée.

La scène, largement partagée, avait provoqué une vague d’indignation et de réactions en chaîne, poussant les autorités militaires à ouvrir une enquête interne.

Face à la pression médiatique et à l’émotion suscitée, la justice militaire avait promis de “faire toute la lumière” sur ces faits jugés contraires à la dignité humaine et aux valeurs de l’armée.

Par ailleurs, le principal accusé, l’adjudant Kamenga Mukela, a été reconnu coupable et condamné à dix ans de prison pour violation des consignes et traitements inhumains.

En revanche, plusieurs officiers supérieurs initialement poursuivis ont été acquittés, faute de preuves suffisantes selon le tribunal.

Quelques sous-officiers ont écopé de peines allant avec sursis pour non-assistance ou négligence à une femme.

Dans tous les cas, certains saluent une décision exemplaire, soulignant que “le respect de la dignité humaine doit s’imposer à tous, même aux forces de sécurité”. D’autres, au contraire, estiment que la justice militaire reste trop clémente vis-à-vis de la hiérarchie.

Si le procès des militaires a suscité un large écho, le dossier de braquage bancaire impliquant Honorine Porsche  n’est pas clos.

Entre justice pour les abus et enquêtes des faits criminels, cette affaire illustre la complexité du rapport entre sécurité, droits humains et responsabilité individuelle dans un contexte où la confiance envers les institutions reste fragile.

Pour de nombreux observateurs, la condamnation du militaire constitue un signal fort contre l’impunité, sans pour autant effacer les zones d’ombre.

Elle rappelle l’obligation, pour les forces de défense et de sécurité, de respecter les droits fondamentaux de toute personne interpellée, quelles que soient les accusations portées contre elle.

Enfin, l’affaire Honorine Porsche reste ainsi un test de crédibilité pour la justice congolaise — entre l’exigence d’humanité et le devoir de rigueur pénale.

Yasmine Alemwa Ibango

Un verdict mitigé

Le principal accusé, l’adjudant Kamenga Mukela, a été reconnu coupable et condamné à dix ans de prison pour violation des consignes et traitements inhumains.

En revanche, plusieurs officiers supérieurs initialement poursuivis ont été acquittés, faute de preuves suffisantes selon le tribunal.

Quelques sous-officiers ont écopé de peines avec sursis pour non-assistance ou négligence.

Ce verdict divise l’opinion.

Certains saluent une décision exemplaire, soulignant que “le respect de la dignité humaine doit s’imposer à tous, même aux forces de sécurité”.

D’autres, au contraire, estiment que la justice militaire reste trop clémente vis-à-vis de la hiérarchie.

Une affaire à double facette

Si le procès des militaires a suscité un large écho, le dossier de braquage bancaire impliquant Honorine P. n’est pas clos.

Les autorités judiciaires poursuivent les enquêtes pour déterminer son rôle exact dans cette affaire, au sein d’un réseau présumé de malfaiteurs.

Entre justice pour les abus et enquête pour les faits criminels, cette affaire illustre la complexité du rapport entre sécurité, droits humains et responsabilité individuelle dans un contexte où la confiance envers les institutions reste fragile.

Un signal, mais pas une conclusion

Pour de nombreux observateurs, la condamnation du militaire constitue un signal fort contre l’impunité, sans pour autant effacer les zones d’ombre.

Elle rappelle l’obligation, pour les forces de défense et de sécurité, de respecter les droits fondamentaux de toute personne interpellée, quelles que soient les accusations portées contre elle.

L’affaire Honorine P. reste ainsi un test de crédibilité pour la justice congolaise — entre l’exigence d’humanité et le devoir de rigueur pénale.montrant une femme ligotée et humiliée dans un cadre militaire.

Cette femme, Honorine Porsche, de nationalité allemande, fait par ailleurs l’objet d’une enquête distincte pour sa présumée participation à un braquage d’une agence de Rawbank à Kinshasa.

Les images, devenues virales sur les réseaux sociaux, montraient Honorine P. dans une posture d’extrême détresse : attachée, interrogée et insultée.

La scène, largement partagée, avait provoqué une vague d’indignation et de réactions en chaîne, poussant les autorités militaires à ouvrir une enquête interne.

Face à la pression médiatique et à l’émotion suscitée, la justice militaire avait promis de “faire toute la lumière” sur ces faits jugés contraires à la dignité humaine et aux valeurs de l’armée.

Le principal accusé, l’adjudant Kamenga Mukela, a été reconnu coupable et condamné à dix ans de prison pour violation des consignes et traitements inhumains.

En revanche, plusieurs officiers supérieurs initialement poursuivis ont été acquittés, faute de preuves suffisantes selon le tribunal.

Quelques sous-officiers ont écopé de peines avec sursis pour non-assistance ou négligence.

Certains saluent une décision exemplaire, soulignant que “le respect de la dignité humaine doit s’imposer à tous, même aux forces de sécurité”.

D’autres, au contraire, estiment que la justice militaire reste trop clémente vis-à-vis de la hiérarchie.

Si le procès des militaires a suscité un large écho, le dossier de braquage bancaire impliquant Honorine P. n’est pas clos.

Les autorités judiciaires poursuivent les enquêtes pour déterminer son rôle exact dans cette affaire, au sein d’un réseau présumé de malfaiteurs.

Entre justice pour les abus et enquête pour les faits criminels, cette affaire illustre la complexité du rapport entre sécurité, droits humains et responsabilité individuelle dans un contexte où la confiance envers les institutions reste fragile.

Pour de nombreux observateurs, la condamnation du militaire constitue un signal fort contre l’impunité, sans pour autant effacer les zones d’ombre.

Elle rappelle l’obligation, pour les forces de défense et de sécurité, de respecter les droits fondamentaux de toute personne interpellée, quelles que soient les accusations portées contre elle.

L’affaire Honorine P. reste ainsi un test de crédibilité pour la justice congolaise  entre l’exigence d’humanité et le devoir de rigueur pénale.

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