Un nouveau chapitre s’est ouvert pour le Sénégal dans le domaine spatial, marquant un tournant historique avec le lancement réussi de son premier satellite, GAINDESAT-1A, le vendredi 16 août dernier à 18h56, depuis la Californie aux USA.
Conçu par des ingénieurs sénégalais en collaboration avec le Centre spatial universitaire de Montpellier en France, GAINDESAT-1A a été mis en orbite avec 115 autres satellites grâce à la fusée Falcon 9 de SpaceX, depuis la base de Vandenberg.
Ce nanosatellite sera utilisé pour la collecte de données au service de diverses agences gouvernementales, notamment celles s’occupant des ressources en eau, de l’aviation civile, et de la météorologie.
Animé d’un sentiment de fierté nationale, le président Bassirou Diomaye Faye a salué sur son compte X cette prouesse de ses compatriotes en la qualifiant d’une avancée significative vers la souveraineté technologique de son pays.
« Cette réalisation, Fruit de 5 années de travail acharné de nos ingénieurs et techniciens, cette avancée marque un pas majeur vers notre souveraineté technologique. Je tiens à exprimer toute ma fierté et ma reconnaissance à tous ceux qui ont rendu ce projet possible », a-t-il écrit fièrement sur le réseau social X.
Par ailleurs, le Directeur de l’Agence spatiale sénégalaise, Maram Kaïré, a qualifié ce lancement de « moment décisif et historique » dans la démarche du Sénégal pour devenir une nation spatiale.
Avec ce lancement, le Sénégal rejoint le groupe des 12 pays africains possédant leurs propres satellites de surveillance et de télécommunications, notamment : le Soudan, le Rwanda, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Angola, le Ghana, le Kenya, le Maroc et l’Algérie.
Yasmine Alemwa
