GABON : ex-première dame Sylvia Bongo et son fils condamnés en contumace à 20 ans de prison ferme pour corruption et blanchiment de capitaux

Coup de tonnerre à Libreville ! La Cour criminelle spécialisée du Gabon a prononcé, une peine exemplaire à l’encontre de l’ex-Première dame Sylvia Bongo Ondimba et de son fils aîné, Noureddine Bongo Valentin. Vingt ans de prison ferme et une amende de 100 millions de francs CFA : un jugement historique qui secoue la scène politique gabonaise.

Après deux jours de procès, tenus en leur absence, le duo a été reconnu coupable d’un faisceau d’infractions : détournement de fonds publics, recel, usurpation de fonctions, corruption active, blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs. Une série d’accusations qui révèle l’ampleur présumée du réseau de corruption et des pratiques financières du clan Bongo.

Dix anciens collaborateurs de la famille, arrêtés après le coup d’État d’août 2023, sont encore dans le viseur de la justice et comparaissent actuellement pour les mêmes chefs d’accusation. La Cour semble déterminée à faire de cette affaire un signal fort : nul n’est au-dessus de la loi.

Sylvia Bongo et son fils, réfugiés à Londres, ont choisi de ne pas se présenter à l’audience. Leurs avocats dénoncent un procès qu’ils jugent « inéquitable », mais cette condamnation marque un tournant dans la lutte contre la corruption au Gabon.

Ce verdict retentissant relance le débat sur la transparence et la responsabilité des élites politiques dans le pays. Quels impacts pour le clan Bongo et pour l’avenir politique du Gabon ? Les prochains mois s’annoncent décisifs…

Yasmine Alemwa Ibango

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