Le Maroc s’apprête à vivre un mois de football intense avec la 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), qui se déroulera du 21 décembre au 18 janvier. Neuf stades aux normes FIFA, une organisation logistique millimétrée et une affluence massive de supporters font de cette édition un vrai test continental et une répétition générale en vue du Mondial 2030. Pour le royaume chérifien, accueillir la CAN n’est pas seulement une vitrine de ses infrastructures : c’est l’occasion de démontrer sa capacité à gérer un tournoi de haut niveau, entre sécurité, transport, accueil des supporters et coordination des équipes.
Pendant que le Maroc se prépare à accueillir le continent, la RDC, elle, peaufine sa préparation. Les Léopards, versés dans le groupe D, affronteront le Sénégal, champion en titre et référence du football africain, le Bénin, capable de surprendre par ses contre-attaques fulgurantes, et le Botswana, outsider déterminé. Chaque match sera une bataille tactique où organisation défensive, pressing, transitions rapides et efficacité offensive détermineront le sort des Congolais.
À quelques jours du début du tournoi, la RDC a enregistré un coup dur : Mario Stroeykens, jeune milieu offensif d’Anderlecht et moteur de l’animation offensive, est forfait pour cause de blessure. Pour pallier cette absence, le staff technique a rappelé Gaël Kakuta, un joueur d’expérience capable de dicter le tempo, fluidifier les transitions et alimenter les attaquants dans les phases de construction. Ce choix illustre parfaitement la stratégie des Léopards : mélanger jeunesse et expérience pour créer un collectif solide et compétitif.
Sur le terrain marocain, les Léopards devront conjuguer rigueur tactique, intelligence de jeu et endurance physique. Chaque rencontre exigera des décisions rapides, une maîtrise des espaces et une exploitation optimale des faiblesses adverses. Les Congolais savent que la moindre erreur peut coûter cher, et que la gestion des matchs, des rotations et de la récupération sera cruciale pour tenir la cadence d’un tournoi marathon de près d’un mois.
Au-delà des aspects techniques, cette CAN représente pour la RDC une véritable affirmation identitaire. Dans un pays où le football reste un puissant vecteur d’unité nationale, les Léopards portent les espoirs de millions de supporters et de toute une jeunesse avide de modèles. Réussir ce tournoi, c’est imposer son style, défendre ses couleurs et montrer que la RDC reste une nation majeure du football africain.
Avec le Maroc en tant que théâtre du tournoi et les Léopards prêts à rugir, la CAN 2025 promet d’être une compétition intense, où chaque dribble, chaque pressing et chaque tir au but comptera. Le royaume et ses infrastructures brillantes accueilleront le continent, tandis que la RDC se tient prête à inscrire son nom dans l’histoire de la compétition.
Yasmine Alemwa Ibango
