La 2è Conférence Internationale sur la biodiversité dans le Bassin du Congo s’ouvre ce lundi 6 mars à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Organisée par le Centre de surveillance de la biodiversité de l’Université de Kisangani et Capacités pour la biodiversité et le développement durable (CEBIOS), cette conférence scientifique de 5 jours, a pour but principal de comprendre la protection de l’environnement dans le bassin du Congo et ses liens avec la biodiversité, la santé, le climat et les systèmes sociaux écologiques.
Elle vise également à contribuer à faire à la pression démographique croissante et au développement économique et leurs effets sur l’utilisation des ressources naturelles renouvelables ainsi qu’aux menaces potentielles sur la santé humaine qui peuvent en découler.
Cette conférence réunit diverses structures nationales et internationales engagées dans la protection de l’environnement, notamment le Programme des Nations unies pour la Protection de l’Environnement (CIFOR-ICRAF) et la Coopération Belge au Développement.
Selon le Centre de surveillance de la biodiversité de l’Université de Kisangani, cette Conférence entend « spécifiquement renforcer la prise de conscience et la motivation des autorités politiques congolaises et d’autres nations afin d’accroître leurs efforts pour préserver le Bassin du Congo, sa faune et sa flore uniques ». Par la suite, elle entend aussi promouvoir la disponibilité publique des données relatives à l’exploitation des ressources naturelles renouvelables auprès des autorités locales.
Ceci passe, d’après les experts, par un renforcement des capacités du réseau local et international existant de scientifiques, de la société civile et de décideurs politiques. Ce renforcement qui doit également concerner les liens au sein de la recherche sur le climat, la biodiversité et la santé.
Il convient de rappeler que lors de la première édition en 2014, les conférenciers avaient conclu que les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo abritent des espèces fauniques, floristiques et halieutiques qui nécessitent une protection, compte tenu de leur rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité mondiale.
Cette conférence Internationale sur la Biodiversité du Bassin du Congo va se clôturer le 10 mars prochain.
Richardo Ngoyi
