En ce 1erdécembre 2022, déclarée journée mondiale de lutte contre le sida, il est important de rappeler un aspect qui freine d’un certain point de vue, la lutte contre le sida et la réintégration des personnes qui en sont atteintes.
Il s’agit donc de la « stigmatisation », cela fait plus de 40 ans que cette épidémie du sida a débuté et malgré les luttes, le travail des associations pour venir en aide aux personnes atteintes et les réintégrer dans la société, la stigmatisation est de plus en plus présente.
Ces personnes sont discriminées et dévalorisées en Afrique, les agressions verbales et physiques sont leur quotidien, ce qui conduit à penser que depuis 1980 les luttes n’ont pas vraiment permis de changer les mentalités.
Ces personnes sont discriminés parce qu’après plus de 40 ans de lutte, certains pensent encore que le virus n’est transmissible que par le rapport sexuel, et donc cela qualifierait ces personnes « d’immoraux sexuels » et le virus est automatiquement considéré comme un sujet tabou.
Hors, il est prouvé qu’il y’a d’autres voies de transmission du VIH, et il y’a des témoignages à l’appui :
- Oscar Ewaa : il a été atteint par la voie sanguine, il dit avoir été contaminé par sa tante qui l’a fait intentionnellement, « j’étais très jeune, j’avais à peine 7 ans. Ma tante s’est coupée et ensuite elle m’a coupé pour que je saigne. Elle l’a fait parce que très peu de temps après qu’elle m’ait adopté, son fils est mort et son mari m’a accusé d’être responsable ».
Après avoir été diagnostiqué séropositif, oscar a été rejeter par sa famille ; « je me nourrissais dans les poubelles, je dormais dans la cuisine en compagnie des poules, et finalement je me suis enfui pour vivre dans la rue ».
Le témoignage d’oscar n’est qu’un parmi tant d’autres qui vivent des atrocités dans le monde, à cause de cette épidémie. En ce jour de lutte contre le sida, il est important de mettre en évidence « la lutte contre la stigmatisation des personnes séropositives ».
Justia.
