Le souverain pontife a présenté ses excuses et plaidé pour l’engagement d’un long processus de « guérison » pour soigner les blessures provoquées par les mauvais traitements infligés dans les pensionnats pour autochtones pendant plus d’un siècle.
Le chef de l’Eglise catholique a évoqué lors de son discours de pèlerinage pénitentiel au Canada, la douleur, l’indignation et la honte affligé à ce temps, et s’est recueilli dans un cimetière situé au sud de la ville, sur le territoire des quatre nations de Maskwacis.
En présence du Premier Ministre Justin Trudeau, il leur a demandé pas moins de sept fois « pardon » pour « les expériences dévastatrices qui ont eu lieu dans les pensionnats ».
Pour rappel, de 1831 à 1996, dans 139 pensionnats régis par des missionnaires chrétiens, 150 000 enfants ont subis des mauvais traitements et ont été retirés à leurs familles autochtones dans le but de tuer l’Indien en eux. Les enfants étaient coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture. Ils étaient souvent contraints de travailler et soumis à des conditions de vie et d’hygiène qui ont fait le lit des épidémies.
Nombre d’entre eux ont subi des mauvais traitements et des sévices, notamment sexuels. Les autres confessions chrétiennes ont présenté leurs excuses dès les années 1990 pour avoir concouru à ce système.
DNM