CERTES, CONSACRÉ À L’HISTOIRE DE SON PAYS, SAMUEL YAMUNGU KISIMBA SAPWE EST UN ENTREPRENEUR CONGOLAIS, PASSIONNÉ POUR LES SYMBOLIQUES D’UNE NATION, NOTAMMENT DANS LE DOMAINE DU DRAPEAU.
Ses œuvres les plus remarquables en RDC, sont les drapeaux placés devant le palais du peuple à Kinshasa et devant le cabinet du gouverneur du Haut-Katanga. Il est devenu, l’homme des Chefs d’Etats’’, pour avoir fréquenté les présidents de la République qui se sont succédé en RD Congo. En l’occurrence le Maréchal MOBUTU, Joseph KABILA et récemment, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Aujourd’hui, on ne peut parler du drapeau, sans le citer. Comme qui dirait, le rêve est sans frontière. Enfin, Samuel Yamungu dévoile sa passion et ses convictions…
RD Congo-Monde : Parlez-nous de vous en quelques mots ?
Samuel YAMUNGU : je m’appelle Samuel YAMUNGU KISIMBA SAPWE, je suis un congolais passionné de l’histoire de tout ce que son pays vaut. Et j’ai choisi un domaine d’activité assez atypique et bizarre pour beaucoup, c’est le domaine du drapeau. J’ai toujours eu une passion pour les symboliques d’une nation.
Comment évaluez-vous votre travail sur les 20 ans d’expérience ?
Je dirai que j’ai gagné 20ans de maturité. Je suis resté constant dans le même domaine. C’est ce qui a fait de moi, la référence du drapeau au Congo et en Afrique Centrale. Mon idée est de pouvoir me déployer dans tous les 54 pays africains.
En quoi êtes-vous fournisseur de fierté ?
Je dis que je suis fournisseur de fierté parce que le drapeau que nous avons ici au Congo, est le plus grand drapeau d’Afrique centrale et australe, avec une dimension de 40m et de 15mx10 (15m2) de surface. Cyrus a pu faire entrer le Congo dans le top 10 des pays, qui ont les plus grands drapeaux au monde. Ce que nous avons apporté comme innovation dans le marché, c’est pour que chacun de nous le prenne pour commencer à se prévaloir.
Quelles sont vos convictions?
Quand je me suis lancé dans ce domaine, il y a à peu près 20ans, beaucoup de gens ne croyaient pas en moi, mais je suis resté ferme dans mes convictions. Je suis quelqu’un qui croit à des choses et qui a une vision. Aujourd’hui, je suis devenu l’homme des chefs d’Etat. Dans les cinq régimes présidentiels que nous avons eus, j’ai fréquenté trois présidents (Mobutu, Joseph Kabila et Félix-Antoine Tshisekedi). Je ne les ai pas connus parce que je suis un homme politique, mais c’est par rapport à mon travail. J’ai eu la vision du drapeau avant même qu’on parle de la Francophonie. Aujourd’hui, on ne peut pas parler du drapeau, sans me citer. Il est important que nous puissions nous dire que les innovations ne sont pas seulement pour les anglophones, le cerveau est blanc pour tout le monde, Le sang est rouge pour tout le monde, la vie est un vent pour tous, il suffit juste d’y croire et d’agripper.
Pensez-vous aussi à votre relève?
Je prépare mes trois enfants. De telle sorte que, quand je vais mourir, ils vont continuer ce travail. Mes travailleurs vont continuer aussi à travailler par leurs enfants. Mon idée est d’être contagieux à partir de mes innovations, c’est-à-dire susciter des autres moi. Je n’ai pas honte d’être copié. Mais, je refuse un relai par un quelconque étranger qui viendra faire la même chose que moi. Inspiré un Congolais à le faire, je suis d’accord. Mais, le Congolais qui le fera sans passer par moi, je lui ferai la guerre.
Quel message adressez-vous à la diaspora congolaise ?
Je veux simplement dire que le rêve est sans frontière, n’ayons pas peur de pouvoir échouer. L’échec, c’est l’abandon. Ne cherchons pas à ce que tout le monde soit d’accord avec nous, il suffit juste de croire en ta propre conviction. Napoléon Bonaparte a dit : « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », il n’existe aucune victoire sans histoire dramatique à la base. Toutes les personnes qui ont réussi, ont été confrontées à la contrariété. Donc, soyons des porteurs de conviction.
