Décédé depuis vendredi 17 Septembre, à l’âge de 84 ans, de suite d’une longue maladie, l’ex président algérien, Abdelaziz Bouteflika a été inhumé, hier dimanche 19 du mois en cours, au carré des martyrs du cimetière d’El Alia, aux côtés des héros de la Guerre d’indépendance.
En dehors des invités d’honneurs venus assister à la cérémonie d’hommages, il n’y a pas eu assez des personnes pour venir se recueillir devant l’illustre disparu. Certains qualifient ces funérailles d’être trop discret et moins important car aucun deuil national n’a été annoncé.
En effet, selon les normes, il fallait qu’un deuil nationale soit décrété, des éditions et des émissions spéciales en son honneur à la télévision nationale soient diffusées, et des nécrologies circonstancielles publiées dans la presse.
A titre de rappel, l’exposition de sa dépouille au Palais du peuple à Alger a été annulée, selon des sources concordantes, expliquant qu’il y a eu une certaine négligence de la part de ceux qui devaient prendre en charge les éléments cités ci-dessus.
Quant au président français Emmanuel Macron, il s’est prononcé le même dimanche, en qualifiant l’ex président algérien de « figure majeure » et dans un communiqué publié par l’Elysée, ‘’ses condoléances au peuple algérien’’. Il a aussi déclaré être engagé à développer des relations étroites, d’estime et d’amitié, entre le peuple français et le peuple algérien.
Rappelons qu’Abdelaziz Bouteflika a été à la tête de la République Algérienne du 27 Avril 1999 au 02 Avril 2019 ; et a quitté le pouvoir, suite à une réunion de l’Etat-major exhortant à son départ immédiat.
Naomie BUKASA
