La pollution des eaux du bassin du Kasaï, un des affluents du fleuve Congo inquiète au plus haut niveau, le chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi, qui lors de la réunion du Conseil des ministres de vendredi dernier, a déclaré que « la situation requiert une évaluation rapide des dégâts pour gérer efficacement le drame ». A cet effet, il a lancé un appel à la solidarité de la communauté internationale pour venir au secours des populations en danger.
Dans le même ordre d’idées, le député national Me Guy Mafuta Kabongo, qui suit de plus près l’évolution de cette situation, il est parmi les responsables du pays à alerter cette situation, du fait d’être l’élu de Tshikapa, dont la rivière Tshikapa qui prend sa source dans les marais de Ciçapa à Lunda-sul (Angola) à quelques km de la rivière Kwango, également concernée par la pollution.
Cependant, Me Guy Mafuta s’insurge et met en doute les premières évaluations faites jusqu’ici, et soutient de ce fait, à ce que ces évaluations soient examinées dans les laboratoires fiables de notre pays, tels que l’INRB, OCC et autres.
Toutefois, certaines indiscrétions indiquent qu’une digue de protection du bassin de rétention des eaux de lavage de la mine aurait cédé. C’est qui a provoqué la pollution de la rivière Lova et des zones adjacentes, le 27 juillet.
D’autres sources citées, rapportent que la mine de diamants de Catoca, est la 4ème plus grande au monde. Ses coulées rouges ont commencé à s’échapper entre le 20 et le 25 juillet et ont causé la mort de plusieurs poissons.
Aussi, les mines de diamants Luau et Camatchia-, toujours en Angola, émettent des déchets rouges dans la rivière Tshikapa depuis le 15 juillet.