Chaque 17 juin de l’année est célébré comme la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sècheresse. Avec pour but, de rappeler les dangers de la désertification, qui est la dégradation des sols dans les zones arides et semi-arides et non la transformation de la terre en désert.
Cette année, dans ce contexte de Covid-19 et de réchauffement climatique, le thème choisi est : « la transformation des terres dégradées en terres saines », qui va favoriser la création d’emplois, l’augmentation des revenus et la sécurité alimentaire. Et aider à atténuer, les effets de changement climatiques et contribuer à une reconstruction plus écologique, suite à la pandémie qui terrasse le monde.
La dégradation et la stérilité des terres entraînent inévitablement le déclin et la transformation des espaces naturels, et conduisent à une augmentation des émissions de gaz à effets de serre et l’appauvrissement de la biodiversité.
Un tel changement entraine également la réduction du nombre des espaces sauvages, qui nous protègent contre la transmission de zoonoses comme la COVID-19, et aussi une moindre protection contre les phénomènes climatiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les tempêtes de sable et de poussière.
En RDC, le vice-premier ministre en charge de l’environnement et développement durable, Eve BAZAIBA a lancé depuis le samedi dernier le reboisement du parc animalier de la N’Sele à Kinshasa, qui s’inscrit dans le cadre du projet présidentiel 1 milliard d’arbres à l’horizon 2023 initié par le président de la République Félix Tshisekedi.
Signalons que la famine, la pauvreté, et la migration sont des conséquences qu’elles génèrent. Environ 60 millions de personnes sont parties des zones désertifiées de l’Afrique sub-saharienne pour le Maghreb et l’Europe entre 1997 et 2020.
