mercredi, avril 24, 2024
AccueilEntreprisesSONAHYDROC : les Administrateurs approuvent la bonne gouvernance du comité de Gestion

SONAHYDROC : les Administrateurs approuvent la bonne gouvernance du comité de Gestion

Au cours de la session ordinaire du Conseil d’Administration

C’est au cours d’une session ordinaire du Conseil d’administration, que les PCA, DG, DGA, et le reste des Administrateurs ont échangé sur l’examen et l’adoption des états financiers et du rapport de gestion de la Société nationale des Hydrocarbures, SONAHYDROC. Satisfaits des résultats positifs qui émanent de grands efforts consentis par la direction générale, le DG Miyimi, lui-même, n’a pas manqué de livrer ses impressions au regard du travail de titan abattu pour faire sortir l’entreprise de la zone rouge, « la réalité est que, nous avons mis une stratégie claire, une stratégie basée sur le personnel. Nous devons absolument parvenir à forer le pétrole qui dort dans le sous-sol congolais en grande quantité », a-t-il affirmé.

Quant à l’Administrateur Modeste MBONIGABA qui a abondé dans le même sens que le DG Miyimi, a déclaré que nous avions été heureux de constater que les comptes d SONAHYDROC, qui étaient jadis au rouge, lorsque nous sommes arrivés en 2017, commencent à sortir progressivement du rouge pour être au vert. C’est vraiment, un motif de satisfaction pour nous les Administrateurs, puisque nous avons réussi à faire sortir l’entreprise de la mauvaise passe dans laquelle, elle se trouvait à notre arrivée. C’est avec des mots élogieux et encourageants que ces deux dirigeants de SONAHYDROC, ont livré tour à tour, leurs impressions à votre magazine International RD Congo-Monde. Suivons…  

RD Congo-Monde : Mr le DG, quels sont vos impressions après avoir tenu la réunion du Conseil d’administration ?

Hubert MIYIMI : Je ne peux qu’avoir un sentiment de joie, un sentiment de satisfaction.  Parce que, faire sortir une entreprise de la zone rouge, de la zone de faillite, à la hauteur que nous avons trouvée au départ, ça ne peut être qu’un motif de satisfaction pour moi entant que Directeur général. Mais, je pense que c’est les administrateurs qui peuvent bien apprécier les efforts. Les états financiers de trois ans passés parlent. En le déposant au ministère du Portefeuille, nous ne pouvons qu’en être fiers,  de rendre compte des travaux si pas des tâches que nous avons menées, d’une manière stratégique dans les objectifs précis, de faire sortir l’entreprise de la Zone de faillite et de quitter le rouge vers le vert.

Je peux également encourager le personnel à veiller à l’image de la société. Le Chef de l’État a une grande image pour cette entreprise. Il est en train de donner l’impulsion qui doit la redynamiser et la porter à son but de grande société pétrolière. Un  grand pays tel que le nôtre, nous méritons aussi une grande société pétrolière. Jusque-là nous avons agi en aval, il y a un grand morceau qui nous reste à faire dans l’amont pétrolier. C’est là où nous avons le grand challenge. Nous devons absolument parvenir à forer le pétrole qui dort dans le sous-sol congolais et en grande quantité. C’est les grands objectifs du président de la République.

Et le nouveau ministre des hydrocarbures est venu avec le dynamisme très appréciable. Je pense qu’il est plus que déterminé à donner une impulsion exemplaire. Et nous croyons qu’à cette allure, deux ans après, on verra la dimension réelle de cette entreprise, qui doit refléter la grandeur de notre pays.

A ce jour, nous aimerions savoir, de 15 millions de dollars de déficit à 900.000$, pouvez-vous nous donner votre formule magique qui  a suffi pour en arriver là aujourd’hui ?   

La réalité est que nous avons mis une stratégie claire, une stratégie basée sur le personnel. Nous avons essayé de bombarder moralement le personnel pour qu’il se mette au travail, bien qu’étant un peu dans les conditions très difficiles. Parce que, prendre une entreprise de cette taille, dans les conditions de faillite et sans fonds de roulement, ce n’était pas facile à gérer.

Et comment faire tourner une entreprise dans les conditions concurrentielles ? Il fallait une stratégie adéquate, qui pouvait mobiliser d’abord le personnel à se mettre au travail, et le mettre dans les conditions morales acceptables pour qu’il puisse produire.

Toujours partant du personnel, nous avons pris l’option également, d’assainir la masse salariale en faisant partir certains employés à la retraite.  Ils ont été plus de 105 retraités, et pas n’importe lesquels, ceux de Petro Zaïre. Ce qui n’est pas facile. Nous avons essayé de faire de notre mieux pour régler même certains litiges datés de 2006.

Le troisième secret, c’était d’arranger l’outil de travail. Il était vétuste en état de délabrement très avancé. Nous avons essayé avec certains partenaires de remettre en place les réseaux de distribution des produits. Nous avons aussi essayé d’arranger les pousseurs et les barges. Il fallait faire également recours aux recettes innovantes.

Maintenant avec l’impulsion personnelle du Chef de l’État, qui nous a mis encore dans la structure des prix, ce qui est venu couronner les efforts, et ça une fois de plus, je dis merci au chef de l’État.

La quatrième stratégie, c’est de viser loin à l’amont pétrolier. Nous sommes en train d’attendre, avec la présence du nouveau ministre des Hydrocarbures, que nous remercions aussi pour sa compréhension et sa détermination, de booster l’entreprise. Je pense qu’il va nous accompagner à mettre en place les stratégies appropriées, pour l’amont pétrolier. 

L’Administrateur MODESTE MBONIGABA

RD CongoMonde : Qu’est-ce qui justifie la rencontre d’aujourd’hui avec le DG ?

Modeste MBONIGABA : Aujourd’hui, c’était une session ordinaire du Conseil d’Administration, consacrée principalement à l’examen et l’adoption des états financiers et du rapport de gestion, présentés par le Directeur général. Au nom du Conseil, je peux dire que nous avions été heureux de constater que les comptes de l’entreprise qui étaient au rouge lorsque nous sommes arrivés en 2017, commencent à sortir progressivement du rouge pour être au vert, certainement d’ici la fin de cette année. C’est vraiment un grand motif de satisfaction pour nous les administrateurs, puisque nous avons réussi à faire sortir l’entreprise de la mauvaise passe dans laquelle, elle se trouvait à notre arrivée.

Quels sont les autres points à l’ordre du jour lors  de cet échange ?

S’agissant des autres points à l’ordre du jour, j’ai parlé de la marche générale de l’entreprise qui montre clairement que les efforts fournis par la direction actuelle commencent à porter des fruits, nous étions à 15 millions de dollars de déficits en 2017 quand nous sommes arrivés. Et à la fin de 2020, nous sommes montés jusqu’à 900 mille dollars, d’ici la fin de cette année, nous serons certainement sortis du déficit. Donc, c’est quelque chose d’assez considérable pour une entreprise qui évolue dans un environnement pas très facile.

En tant qu’Administrateur, quel est votre avis sur ceux qui pensent que ce comité d’administration mérite la prison ?

Créer du sensationnel, c’est vraiment facile ! Les accusations peuvent venir de plusieurs côtés sans aucun fondement, mais vous, les professionnels des médias surtout, évitez de relayer des fausses informations. Faites un effort de montrer que vous êtes professionnels. N’allez pas chercher des informations auprès des gens qui sont à la recherche du sensationnel. Il faut vraiment éviter de vous faire prendre à ce petit jeu. 

Aujourd’hui, selon le plan OHADA, c’est le président du Conseil d’administration qui a le pouvoir de gestion le plus étendu, malgré qu’il y a un directeur général qui est tout le temps aux commandes. C’est pour dire que la gestion selon le plan OHADA est radicalement différente de ce qu’elle était avant. C’est ce qui n’est pas encore ancré dans les mœurs, on continue à croire que les entreprises fonctionnent seulement avec un directeur général, qu’on attaque presque tous les jours pour dire qu’il a volé, détourné etc. Alors qu’il n’y a pas moyen de voler dans une entreprise qui a des mécanismes de contrôle en son sein, qui font en sorte qu’il est vraiment difficile de croire à ce que ces gens racontent sur les réseaux sociaux.

Ce genre de rencontre intervient combien de fois par année ?

Le statut de notre entreprise prévoit six réunions du Conseil d’administration chaque année. Donc, nous nous réunissons six fois en session ordinaire par an, et lorsque la situation l’impose, nous avons des sessions extraordinaires.

Que dire de la volonté du Chef de l’Etat pour rendre cette entreprise nationale opérationnelle ?

C’est vrai qu’il faut rendre hommage au Chef de l’Etat Felix Tshisekedi qui, dès son entrée en fonction, a été sensible à l’avenir de cette entreprise, et a constaté que la Sonahydroc n’était pas assez outillé pour le travail comme on s’attendait d’elle. C’est ainsi que le Président de la République a lui-même ordonné au ministre de l’économie de faire en sorte que l’entreprise puisse avoir une trésorerie suffisante pour pouvoir faire face à ses engagements. C’est le résultat de ce travail que nous sommes en train d’enregistrer maintenant. Donc, c’est parce qu’il y a eu cette volonté au sommet de l’Etat pour rendre à l’entreprise nationale sa vraie force, son vrai dynamisme qui a été renforcé par le gouvernement. Surtout le Ministre des hydrocarbures qui vient à peine d’arriver et a fait une tournée dans trois ou quatre provinces pour voir comment l’entreprise nationale pouvait faire mieux. Aujourd’hui, nous avons des signes qui montrent que bientôt la Sonahydroc sera plus visible à l’intérieur du pays et va enfin remplir de façon satisfaisante ses missions.  

ARTICLES SIMILAIRES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici