États-Unis : Donald Trump met fin à la protection rapprochée de Kamala Harris

 Le président Donald Trump a annulé la protection des services secrets dont bénéficiait l’ancienne vice-présidente Kamala Harris. Ce dispositif avait été prolongé par Joe Biden avant de quitter la Maison Blanche.

En vertu de la loi, Mme Harris avait droit à six mois de protection après son départ en janvier dernier, période qui s’achevait en juillet 2025. Et pourtant, l’ancien président, Joe Biden avait signé une directive exécutive pour prolonger cette sécurité d’une année supplémentaire, mais un mémo de Trump, daté du 28 août et consulté par la BBC, a mis fin à cette décision.

Cette mesure intervient à quelques semaines seulement du lancement de la tournée nationale de Kamala Harris pour la promotion de son livre 107 Days, dans lequel elle revient sur sa brève et infructueuse campagne présidentielle de 2024.

C’est dire que, la fin de cette protection signifie que l’ancienne vice-présidente perd ses gardes du corps, la surveillance de ses propriétés à Los Angeles, ainsi que les opérations de renseignement préventif destinées à anticiper d’éventuelles menaces. Le coût d’un dispositif similaire financé par des moyens privés pourrait atteindre plusieurs millions de dollars par an.

En Californie, le gouverneur Gavin Newsom et la maire de Los Angeles, Karen Bass, ont exprimé leur indignation face à cette décision si brutale et revancharde     

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier dernier, Donald Trump avait déjà supprimé la protection rapprochée de plusieurs personnalités, parmi lesquelles Hunter et Ashley Biden, Anthony Fauci, tous proches de Baiden, ainsi que certains de ses anciens alliés comme Mike Pompeo ou John Bolton.

Toutefois, il y a lieu de noter que, Kamala Harris a pourtant été la cible de plusieurs menaces, surtout, lorsqu’elle occupait la vice-présidence des Etats-Unis. En 2024, un homme de Virginie avait été inculpé pour avoir proféré en ligne des menaces de mort et d’enlèvement contre elle et Barack Obama. En 2021, une Floridienne avait plaidé coupable après avoir envoyé à son mari incarcéré des vidéos où elle exhibait des armes en évoquant un «contrat » visant Harris.

Yasmine Alemwa Ibango

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